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3.17/5 (sur 6 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1966
Biographie :

Sabine Dewulf est agrégée de lettres modernes. Elle enseigne ddans un collège. Elle s'est intéressée dans ses études à l'oeuvre de Colette, et a soutenu une thèse sur le thème de la connaissance dans l'oeuvre poétique de Supervielle.
Elle s'intéresse maintenant au bouddhisme mahayana (le ch'an chinois et le zen japonais) et tantrique (tibétain) et à la civilisation et l'art islamiques.

Source : http://supervielle.univers.free.fr
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Sabine Dewulf
L’arbre d’hiver…



L’arbre d’hiver se mesure
à son fourmillement d’antennes
palpant le ciel.

Pose tranquille,
ancrage au creux de ce qui sait
jusqu’au frémissement.

Au vibrant
il m’initie.
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Sabine Dewulf
D’une autre me souvient…



D’une autre me souviens,
encore enfant,
portant un prénom rouge.

C’était hier, il y a longtemps,
la route éteinte

mais rouge brûle.

Sur cette fleur je n’ose peindre.

Seulement la pensée
Souvent,

le soin de ralentir.
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Sabine Dewulf
Je grave à l’arme d’or…



Je grave à l’arme d’or
la limite où les fantômes meurent,
où commence le corps.

Je garde ligne close
entre l’ombre et ces doigts qui respirent.

Trait continu de ton humilité,
ce poids de liesse.
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Sabine Dewulf
Jambes d’air…



Jambes d’air traversées,
poids du corps à sa place
plus basse.

Je suis assise en moi.

N’oublie jamais la foudre.

La chair se purge de pensées,
l’impossible s’épuise.

Ce que veut notre éclat dans les veines triomphe,
le réel et sa flamme.

Proche et sûre la voix
dans les bras de l’amie.

L’œil enveloppe mon corps,
l’espace rond.

Comme mousse tomber,
descendre jusqu’en vallée douce
de berceau.
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Mains agrippant la roche
  
  
  
  
Mains agrippant la roche
toute la robe dure

pierre et chair ajustées
pour mieux se connaître

l’abîme est une vue
de la pensée

mes doigts feront toujours
l’éloge de la consistance


textes de Sabine Dewulf et photos de Stéphane Delecroix
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Case n° 7 : La fontaine de Diane

- La citation : «Tout un jardin de reflets se renverse au-dessous de moi et tourne, décomposé dans l’eau d’aigue-marine, au bleu obscur, au violet de pêche meurtrie, au marron de sang sec... [...] Tout ceci est encore mon royaume, un petit morceau des biens magnifiques que Dieu dispense aux passants, aux nomades, aux solitaires. La terre appartient à celui qui s’arrête un instant, contemple et s’en va. » (La Vagabonde de Colette)

- Le symbole : Au jardin de la fontaine, Renée la vagabonde fait une pause au bord de l’eau, attirée par le jardin qui s’y reflète, plus beau encore que le vrai. Elle médite sur le tourbillon et la décomposition des formes : les bains de Diane la chasseresse symbolisent les reflets d’un monde fragile, éphémère, où l’on ne peut rien posséder, hormis l’instant fugace. Cette image de la fontaine correspond, dans le jeu de l’oie traditionnel, à celle de l’hôtellerie : le joueur y fait une pause, conscient qu’il doit renoncer à construire sur cette terre un logis éternel.

- Pour une application pratique : Rien ne dure en ce monde, pas même la « maison » de notre ego : notre corps physique. Tout naît et meurt ; c’est la loi fondamentale. Le problème est qu’entre cette naissance et cette mort, nous inventons une durée, follement désireux que nous sommes d’empêcher ce passage incessant des choses et des êtres. Comme la déesse Diane , nous désirons chasser, nous emparer des biens de ce monde. Or, comme elle, nous sommes condamnés au vagabondage car tout naît et meurt à chaque instant. Tout nous échappe ! Pour bien prendre conscience de cela, prenons le temps d’observer le monde autour de nous – choses et êtres vivants : où trouver la moindre stabilité ? Nulle part : même dans l’objet en apparence le plus lisse et immobile (un rocher, une table, un mur...), l’énergie bouillonne en permanence. Dans le monde subatomique, les physiciens ne sont pas en mesure de détecter la plus petite particule de matière ! La matière semble complètement insaisissable. Si l’univers entier est semblable à un jardin de reflets où les formes se font et se défont, pourquoi s’accrocher à l’une d’entre elles ? Pourquoi ne pas accepter joyeusement, au cœur de l’instant présent, cette danse perpétuelle des formes, de la vie qui va et vient, du passé qui s’évapore pour faire jaillir les promesses du futur ?
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Au-delà de nos caractéristiques physiques, prenons-nous suffisamment en compte les richesses qui constituent l’ensemble de notre être ? Quelle image avons-nous de nous-même, sinon celle d’un moi permanent et distinct du reste du monde ? Une image presque figée et reconnaissable dans un miroir, que nous enfermons trop facilement dans les frontières de notre corps…


Le Jeu des Miroirs vous propose une approche différente : la vraie découverte de votre visage infiniment plus riche et vivant que vous ne le pensez, grâce à des exercices inventés par Douglas Harding, un sage contemporain.


Ce coffret, comprenant un livre et 52 cartes, vous entraîne à déployer votre être vers un accomplissement universel. Il vous offre le moyen de vous connaître davantage et d’établir une relation moins crispée, plus juste, bienveillante et harmonieuse avec vous-même. Vous prendrez peu à peu conscience de votre je profond en explorant toutes vos possibilités d’être vous-même.


Chaque carte présente un symbole ou un bref poème, tous tirés de l’œuvre de Jules Supervielle. Ce symbole ne parle que de vous et de vos propres possibilités d’évolution : de l’être instinctif et égocentré du début (le Chasseur) à celui qui se rend réceptif à l’univers entier (la Mystique)…


À travers le Survivant, la Guérisseuse, la Méditante, l’Animal, la Paysanne, libérez-vous peu à peu de l’identification à des modèles et devenez ouvert et accueillant pour les autres et pour vous-même !
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BONDIR DE L'AVANT



extrait 2

première au creux des feuilles
libérée par l’écoute

comment s’en abreuver
tremper nos veines lentes
dans ce chuchotement

nos mains touchent le tronc
des pensées se replient
nous pesons le réel

en reposant sous l’arbre
dont le calme s’écoule
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Sabine Dewulf
Toute pensée…



Toute pensée invite à revenir au corps,
la cible creuse.

Chacune veille,
même l’errante.

Sur ruines de croyances,
enraciner l’idée aimante.

Usant de nos dons d’aiguilleur,
affinons nos lueurs

dans l’immense lampe de la vérité,
repère de la nuit à vif.
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Trop d’idées dans mon ciel…



Trop d’idées dans mon ciel
n’auront plus qu’à descendre.

Ce qui longtemps fut nommé précipice
est la bouche dormante où gît
une gueule mordante,

d’avant le cri.

Regarde : il n’est d’abîme
que dans l’attente d’une cime.
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