J'ai déjà évoqué le cas des Tziganes. Les juifs étaient très malheureux dans les camps français. Mais les Tziganes l'étaient peut-être encore plus encore. Car il y avait pour les juifs des assistantes sociales qui arrivaient à en faire libérer quelques-uns, des associations comme l'O.S.E., Amitiés chrétiennes, les Quakers et d'autres, des familles qui les recueillaient et les cachaient. Pour les Tziganes, il n'y avait personne.
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