Le cheval était noir et monté par une jeune fille, dont la longue et profuse chevelure blonde parut à Nazir, éberlué, se fondre comme une oriflamme dans le dynamisme effilé du premier nuage embrasé par l’aurore. La cavalière cabra son cheval et disparut de l’autre côté de la colline, tandis que le jour pointait enfin, illuminant l’immensité du ciel jusqu’à faire plisser et bientôt fermer tout à fait les yeux de Nazir.