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Citation de Charybde2


Le tissu, on n’en manque pas. Il me reste les coupons de Villon, arrachés de lui. Vois à quoi j’en suis réduite mon frère, couturière de l’invisible ou de fantômes. C’est mon salut que je pioche dans ces formes. Que pour oublier l’impuissance, je me plonge dans un toi que j’idéalise. Je te pense, dans ta magie si simple. Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Que je me sens éventrée depuis que j’ai perdu cette vision de moi qui me rendait heureuse ? Que j’ai tout lâché pour me donner à la colère infinie, qu’elle m’a bouffé tout ce qui restait ? Et qu’il me reste que ces haillons pour toute croyance ?
Les fusillés, les affamés
Viennent vers nous du fond du passé
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