Peut-être que nos ancêtres n’étaient pas aussi libres que nous le sommes. Nous avons encore le luxe de pouvoir rêver, d’espérer que les étoiles viennent nous chercher. Au fond, je ne sais pas ce qui me déprime le plus : la perte du monde ou la perte de nos traditions. Ce qui nous rattache encore au genre humain, hormis ces étoiles que l’on contemple avec des yeux si jeunes, ce sont nos gestes quotidiens, et la somme de choses, de biens usuels, d’extensions de nous.