La femme corbeau
Gentille femme corbeau !
T’étant introduite en secret dans ma chambre
Tu l’as empli de l’odeur envoûtante du musc
Toi, étrange oiseau de nuit
T’étant posée solitairement sur une chaise en bois
De ce bec tu piques mon cœur mes prunelles débordent de larmes silencieuses.
Oiseau de nuit !
Cet amour sincère, d’où vient-il ?
Enlevant ton habit de mélancolie enfuis-toi à présent dans le vent de la rosée nocturne.