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Critiques de Sam Humphries (30)
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Harley Quinn rebirth, tome 8 : Harley Quinn..

8ème volet du rebirth de Harley Quinn !!!

Une nouvelle fois exceptionnellement remarquable graphiquement et bourré d'autodérision !!!

Après avoir lu ses propres aventures elle déclenche une rupture de la continuité DC et voit sa mère disparaître...

Un petit peu moins de meurtres que d'habitude (...) mais un scénario grandiose et des planches de couverture toujours aussi impressionnantes !!
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Harley Quinn rebirth, tome 7 : Harley Quinn..

Une nouvelle fois Harley Quinn se retrouve dans les pires des situations aux prises avec des adversaires toujours aussi coriaces...

On prend toujours autant de plaisir qu'elle à la voir inexorablement affronter la mort et zigouiller à tout va ses opposants...

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Harley Quinn Rebirth, tome 10

Harley est en plein deuil suite au décès de sa mère, elle va multiplier les croisades,semblant prendre un plaisir certain à se faire laminer, comme si il fallait qu'elle se punisse pour le cancer de sa maman.

Le Rebirth des aventures de la plus déjantée des héroïnes DC se conclut avec ces 308 pages de pure folie, et tous les ingrédients qui ont fait de cette saga un Must Have sont forcément au rendez-vous :

carnages en tout genre,auto dérision et une multitude de "guests"...
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Avengers World, tome 4 : Before times runs ..

Ce tome fait suite à Avengers World Volume 3: Next World (épisodes 10 à 16) qu'il n'est pas nécessaire d'avoir lu avant. Il comprend les épisodes 17 à 21, écrits par Frank Barbiere, dessinés et encrés par Marco Chechetto, et mis en couleurs par Andres Mossa. Il contient également l'épisode 34.2 de la série Avengers, écrit par Sam Humphries, dessiné et encré par Bengal, et mis en couleurs par David Curiel. Tous les épisodes de la série ont été réédités dans Avengers World: The Complete Collection.



Avengers 34.2. Dans la petite ville de Gilstrap en Caroline du Sud, une vieille femme sort de la station-service, s'empare du tuyau d'une pompe et l'allume avec un briquet tout en psalmodiant le nom Kolobus. Dans la tour des Avengers, Nightmask (Adam Blackveil) ressent cette perturbation dans son esprit. Il explique à Spider-Woman (Jessica Drew) ce qu'il vient de ressentir. Elle lui dit d'aller enquêter après avoir récupéré Starbrand (Kevin Connor) qui est en plein espace en train d'assembler une construction rocheuse en forme de triangle. Ils se rendent à Gilstrap et pénètrent dans le diner où ils commandent un burger. Cassie, une petite fille, vient leur demander s'ils sont des Avengers, car elle est fan de Spider-Woman. En sortant, ils font la connaissance de la shérif Robin.



Ce tome s'ouvre donc avec un épisode annexe de la série mère des Avengers, consacré à deux superhéros recréés par Jonathan Hickman au début de sa série Avengers. Cet épisode hors-série a servi de prologue à une courte série mensuelle : Starbrand & Nightmask: Eternity's Children (Attended University) (2016, 6 épisodes) par Greg Weisman & Domo Stanton. L'objectif est de montrer les deux jeunes héros en interaction, et en action. Le scénariste fait le nécessaire pour rappeler leur fonction : Nightmask est un système d'alerte planétaire vivant, et Starbrand est un système de défense planétaire vivant. L'histoire est simple et linéaire : parvenir à déterminer ce qu'est Kolobus, établir un contact avec lui et le neutraliser. Les dessins de Bengal semblent très inspirés par Humberto Ramos, avec quelques discrètes touches shonen bien assimilées, un entrain presque juvénile auquel il est difficile de résister, et un sens du spectacle que David Curiel sait bien complémenter avec sa mise en couleurs. L'épisode se lit rapidement, avec le sourire aux lèvres, et s'oublie tout aussi rapidement, ne donnant pas forcément envie d'aller voir la série mensuelle, mais ayant permis de passer un bon moment.



Épisodes 17 à 21. Peu de temps avant la dernière Incursion, Izzy Kane (Smasher) se tient dans sa salle de bain, avec un test de grossesse à la main : il est positif. Elle réfléchit à quoi faire ensuite. Elle entend du bruit dans son salon : Mentor, Manta et Warstar (B'nee and C'cll) viennent de se matérialiser. Il s'agit de 3 membres de la Garde impériale des Sh'iar. Ils viennent la chercher car le temps est venu pour elle de rejoindre la planète originelle des Shi'ar. Pendant ce temps-là, Sam Guthrie (Cannonball) l'attend à table chez sa mère, avec sa sœur, son frère, sa mère et Roberto da Costa.il reçoit un appel sur sa montre connectée : il fait apparaître l'hologramme miniature d'Izzy qui lui explique qu'elle ne viendra pas et qu'elle s'en va à l'instant pour la planète Shi'ar. Sa mère lui conseille de se lancer à sa poursuite… dès qu'il aura trouvé un vaisseau spatial. Sur la planète Terre d'une autre dimension, Namor tue Sue Richards en transperçant son corps avec une lance. Il est rejoint par Proxima Midnight qui lui indique qu'il est temps de rejoindre les autres membres de la Cabale et de partir. À Rio de Janeiro, Roberto da Costa pénètre dans les bureaux de son entreprise multinationale, pour diriger le conseil d'administration pour la première fois depuis bien longtemps. Dans l'espace, Nightmask et Starbrand reviennent vers New York quand Starbrand se met à saigner du nez. Sur la planète Osiria, les habitants voient arriver un vaisseau des Bâtisseurs (Builders). Il en sort un groupe d'Alephs qui se commencent à massacrer les habitants. Terrax s'adresse aux chefs d'état dans l'immeuble des Nations Unies à Manhattan. À Kobe au Japon, Shang-Chi se trouve devant un étrange globe : il se retrouve projeté dans une dimension spirituelle où il doit se battre contre un autre lui-même pour découvrir la réponse à la question que lui pose un sensei. Qu'y a-t-il derrière son poing ?



Le lecteur ne sait pas trop à quoi s'attendre pour ces derniers épisodes de la série. Ils n'ont rien à voir avec les précédents dans lesquels Doctor Doom assemblait sa propre équipe d'Avengers avec l'aide de Valeria Richards. Il sait également que les enjeux sont très relatifs puisque la fin de la série a été programmée pour coïncider avec Secret Wars (2015/2016) par Jonathan Hickman & Esad Ribić, un crossover total sur la gamme Marvel qui remet beaucoup de choses à plat. Au mieux, il peut espérer trouver la résolution d'intrigues secondaires, ainsi que des moments spectaculaires comme il sied à une équipe d'Avengers. En tout cas, il retrouve Marco Chechetto et ses planches dynamiques, et la mise en couleurs d'Andres Mossa, sophistiquée, riche tout en respectant les traits encrés et l'intention du dessinateur. Les moments spectaculaires ne manquent pas, et l'artiste ne manque pas d'y faire honneur. Le lecteur sourit en voyant que les 3 membres de la Garde Impériale ont fait un peu de dégâts dans le salon du fait de leur corpulence. Il découvre un hangar immense dont il n'aurait pas soupçonné l'existence dans l'école de Westchester, avec un vaisseau spatial dont il identifie tout de suite la forme s'il est familier des X-Men. Il sourit à nouveau en voyant ce même vaisseau spatial mettre le grappin sur celui de la garde Impériale en plein espace. La mise à mort de Susan Richards est soudaine à souhait et le regard de Namor en dit long sur la souffrance qu'il éprouve à avoir ainsi abrégé celle de Susan Richards. Il observe l'effet de claustrophobie générée par les parois de verre semi-réfléchissantes des bureaux de Da Costa International. Il admire l'arrivée pleine de panache de Sunspot en terre sauvage. Il est impressionné par la transformation de Starbrand, ou son évolution. Il se sent projeté dans une autre dimension alors que Shang-Chi évolue dans un espace blanc tapissé de quelques fleurs mauves et gris souris, donnant l'impression de se défaire en fractales.



L'artiste utilise des cases de la largeur de la page à plus de 50% pour renforcer l'impression de grand spectacle. Il ne lésine pas sur les plongées et les contreplongées pour donner plus d'emphase aux mouvements et aux coups portés. Le lecteur ressent le souffle épique provenant d'une destruction imminente d'une ampleur planétaire et même galactique. Il n'y que deux personnages pour lesquels il n'arrive pas à se montrer complètement convaincant. Namor a un visage juvénile ce qui lui ôte sa prestance régalienne, en diminuant également l'impact dramatique de ses tourments intérieurs. Thanos est massif à souhait, mais le lecteur ne sait pas pour quelle raison il montre les dents dans chaque case, une attitude qui lui fait perdre son recul et l'impression qu'il donne de maîtriser tous les événements. Grâce à cette narration visuelle dynamique et spectaculaire, le lecteur se plonge de bon cœur dans ces épisodes qui donnent la sensation de sauter du coq à l'âne. Au moins les deux premiers épisodes permettent de mener à son terme l'intrigue secondaire sur la relation entre Izzy Kane et Sam Guthrie, même si le lecteur en ressort avec une impression de trop peu. De même, les épisodes suivants apportent de la consistance au développement de Roberto da Costa qui continue à prendre de l'envergure. Il a donc décidé de réaliser une OPA sur l'AIM (Advanced Idea Mechanics) qu'il mène à son terme. Le lecteur sourit en voyant la confiance en lui dont il fait preuve, et sa certitude de pouvoir sortir Odinson de son marasme.



Pour les autres fils narratifs qui courent le long de ces 5 épisodes, le ressenti s'avère moins satisfaisant. Dès le début, le lecteur avait conscience qu'il s'agit d'une série dérivée des deux principales Avengers et New Avengers écrites par Jonathan Hickman. Néanmoins Avengers World restait plutôt indépendante, avec sa propre intrigue focalisée sur l'AIM, Morgan le Fay et Gorgon. Avec ces épisodes, il ressent que le scénariste doit se charger de quelques scènes secondaires à l'intrigue de Jonathan Hickman. Mais il se rend vite compte que l'intervention de la Cabale ne prend pas, car trop dépendante des séries principales contenues dans les autres séries. De même le conflit qu'affronte Starbrand n'a aucune répercussion pour les membres de l'équipe restés sur Terre, et le lecteur n'est pas assez investi dans ce personnage très récent dans cette incarnation. L'intervention de Terrax sort du chapeau le temps d'une page, totalement déconnectée du reste. L'épisode consacré à Shang-Chi est intéressant pour lui-même, mais donne également l'impression de sortir de nulle part, sans aucune répercussion ou lien logique avec le reste. Le retour à la Terre Sauvage est trop bref, et à nouveau sans réelle incidence ou conclusion satisfaisante.



Frank Barbiere fait ce qu'il peut pour essayer de maintenir une forme de ligne directrice dans ces épisodes et de cohésion, mais il doit faire avec des impératifs éditoriaux qui le contraignent à amalgamer de nombreux éléments hétéroclites, l'empêchant de consacrer la place nécessaire à faire exister ses personnages et donner du sens aux enjeux. De son côté, Marco Chechetto a atteint un bon niveau de narration visuelle avec un sens impressionnant du spectacle.
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Fanboys vs Zombies, tome 1

Du fun, du gore, du débile ! ça se prend pas au sérieux ! C'est un pur délire ultra référentiel !

Le pied !

Vivement la suite !
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Fanboys vs Zombies, tome 2 : Un appétit monstre

Toujours aussi fun et référentiel ! l'humour noir est parfait !

Vivement la suite !
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Weirdworld, tome 1 : Where Lost Things Go

D'une certaine manière, ce tome fait suite à Weirdworld: Warzones, la minisérie parue pendant Secret Wars (2015) de Jonathan Hickman & Esad Ribic. Il n'est pas indispensable d'avoir lu ce tome pour comprendre l'intrigue, le personnage principal n'étant pas le même ; par contre sa lecture apporte une meilleure compréhension quant aux agissements de Morgan le Fay. Il comprend les 6 épisodes de la série, initialement parus en 2016, écrits par Al Ewing, dessinés, encrés et mis en couleurs par Mike del Mundo, avec l'aide Marko d'Alfonso pour les couleurs. Ces épisodes forment une histoire complète.



Becca Rodriguez voyageait à bord d'un avion de ligne à destination de Guadalajara au Mexique, pour y apporter les cendres de sa mère, décédée récemment. En cours de vol, l'avion s'est écrasé dans un pays inconnu. Elle en est la seule rescapée, et se retrouve face à des monstres cauchemardesques, avec fort heureusement une énorme guerrière qui vient s'interposer pour trucider le sorcier responsable de cette attaque. Elle s'appelle Goleta la Tueuse de Sorcier (Wizardslayer) et elle vient d'occire Ogeode… enfin presque. Il reprend du poil de la bête rapidement, mais dans une forme physique fortement diminuée qui le rend quasi inoffensif. Mais c'est pas tout ça, Becca Rodriguez aimerait bien rentrer chez elle, à condition qu'elle puisse survivre à ce pays étrange et létal.



Pour assurer sa survie, Becca Rodriguez manipule la grande guerrière Goeta, afin que celle-ci daigne l'accepter comme écuyère. Une fois ce point acquis, elle arrive à la convaincre de laisser Ogeode s'exprimer (sans l'occire une deuxième fois) car celui-ci prétend pouvoir aider Becca à regagner la Terre 616. En plus, il promet de guider Goleta jusqu'à la vallée des Hommes Déchaînés, c’est-à-dire la vallée des sorciers qu'elle pourra alors occire à sa guise. Tout irait comme sur des roulettes, si Weirdworld n'était pas sur le point de devenir encore plus bizarre, du fait d'une guerre imminente impliquant des créatures du marais (Man-Thing), des hommes de lave, la Reine des Marais (Jennifer Kale) et Morgan le Fay (rescapée de la série précédente). En plus, il y a cette question de Graine Wuxian qui a échoué entre les mains de Becca Rodriguez.



Dans le tome précédent, Jason Aaron avait accepté de concocter un scénario pour répondre à une commande : rattacher le monde de Weirdworld (initialement apparu dans Weirdworld: Warriors of the Shadow Realm) à la Terre 616, à l'occasion du grand remue-ménage des Secret Wars. Il avait construit son récit autour du voyage d'Arkon, en rapatriant également d'autres personnages obscurs ayant bénéficié de courtes séries publiées par Marvel dans les années 1970 (Skull the Slayer) ou 1980 (Crystar). À l'occasion de l'après Secret Wars, le scénariste Al Ewing se voit confier l'écriture de plusieurs séries, certains proéminentes dans l'univers partagé Marvel (Ultimates: Omniversal Vol. 1: Start With the Impossible et New Avengers: A.I.M. Vol. 1: Everything is New), d'autres plus secondaires comme Contest of Champions Vol. 1: Battleworld ou Weirdworld. Par contre, les responsables éditoriaux confient la mise en images de la série à Mike del Mundo qui avait déjà illustré la minisérie précédente.



Mike del Mundo adresse d'ailleurs un clin d'œil aux lecteurs de la série précédente, en reprenant la même composition pour la couverture, mais cette fois-ci avec une main féminine tenant un éclair, plutôt qu'une main masculine tenant une épée. Le lecteur retrouve avec grand plaisir cet artiste complet (dessins + couleurs, à l'infographie), avec une forte personnalité graphique. Toutes les pages donnent ainsi l'impression d'avoir été réalisées en peinture directe, avec un mélange d'aérographe et de peinture acrylique. Cela donne des planches à l'apparence très sophistiquées, pleines de textures et de couleurs attirantes. Du fait de cette technique, l'artiste peut s'affranchir de détourer les contours avec des traits encrés, en affectant des teintes spécifiques à chaque surface, ce qui renforce encore l'aspect peinture directe. Il utilise les couleurs pour faire ressortir les frontières entre chaque forme, pour sculpter leur volume, et pour rendre compte de l'ambiance lumineuse. Ce mode de travail fait immédiatement ressortir ces pages au-dessus de la production mensuelle des comics.



L'habillage des formes par des couleurs permet d'assurer une unité à chaque scène, simplement par le biais d'un camaïeu déclinant une couleur principale tout au long de la scène. L'artiste peut alors varier le degré de consistance des décors, sans craindre de donner une impression de vide grâce à ces camaïeux qui assurent la présence d'une texture dans chaque case, et qui peuvent représenter un environnement avec plus ou moins de détail. Al Ewing raconte une histoire en bonne et due forme avec des personnages dégageant un bon degré d'empathie, dans un environnement sans cesse changeant, propice à l'intégration de nombreuses surprises. C'est donc également un terrain de jeu qui offre beaucoup de liberté pour un dessinateur qui souhaite en profiter. Effectivement d'entrée de jeu, les dessins sont délicieux.



Mike del Mundo fait le nécessaire pour que le récit soit appréciable au premier degré. Les monstres ont une apparence redoutable, avec des formes bestiales, inventifs quand il s'agit de monstres créés pour l'occasion, reconnaissables quand ils sont liés avec des créatures bien établies dans l'univers Marvel, comme par exemple Man-Thing (voir Man-Thing by Steve Gerber: The Complete Collection Vol. 1), ou les hommes de lave ennemis de Crystar. Morgan le Fay est magnifique, altière et terrifiante en vilaine sorcière. Ogeode dispose d'un corps totalement convainquant, un chat avec des ailes et des cornes de démon. Pour sa courte apparition, Skull the Slayer (Jim Scully) présente un corps doté d'une impressionnante musculature, évoquant celle de Conan, avec un regard farouche, et un maniement de hache qui maintient ennemis comme amis, prudemment hors de portée de ses moulinets.



Mike del Mundo profite également de la liberté de ton de la série pour introduire quelques exagérations comiques, en phase avec la personnalité du protagoniste, ou avec la nature du lieu. Goleta se présente sous la forme d'une femme à forte carrure, avec une musculature équivalente à celle de Skull, voire plus développée, des expressions de visage attestant d'une absence totale de retenue ou de gestion de ses émotions, un emportement dont l'exagération est de nature comique. À la fin de l'épisode 3, le lecteur découvre un village tout en sucrerie, rutilant de colorant vif et fluo, d'un mauvais goût à toute épreuve, en cohérence avec sa fonction de piège. Dans les séquences plus graves, l'artiste sait maîtriser les expressions et les postures pour revenir dans un registre plus mesuré et plus naturel, qui porte les émotions avec la gravité nécessaire pour que les personnages n'aient pas l'air d'acteurs en train de sur-jouer.



Dès la fin de la première moitié du premier épisode, le lecteur est conquis par la narration visuelle et sait qu'il ne regrettera pas de s'être plongé dans ce récit. Il apprécie le plaisir visuel que lui procurent les dessins, et suit Becca dans ses mésaventures. Il fait donc connaissance avec ce nouveau personnage, créé pour l'occasion, avec son objectif, et sa souffrance émotionnelle, suite à la mort de sa mère. Il apprécie l'humour généré par Goleta dans son rôle de bouffon. Il sourit devant les facéties d'Ogeode. Il remarque la manière intelligente avec laquelle Al Ewing intègre des références à la série précédente, et des éléments de continuité, une récompense pour les lecteurs familiers de l'univers Marvel, sans devenir pénibles ou une entrave à la compréhension pour les nouveaux lecteurs. Il s'amuse de l'inventivité du scénario qui tire lui aussi partie des libertés offertes par Weirdworld. Il voit comment le scénariste conçoit des scènes qui permettent au dessinateur de briller et de déployer son talent.



Rien que pour ces raisons, cette histoire constitue un bon récit d'aventure divertissant et inventif. Mais en plus, Al Ewing fait le nécessaire pour donner un peu de personnalité aux protagonistes, soit dans un registre humoristique, soit dans un registre plus complexe pour Becca Rodriguez. Le lecteur s'attache rapidement à cette jeune fille pleine de ressources, capable de trouver comment survivre dans ce monde hostile, sans pour autant se transformer en une guerrière comme par magie. Il compatit à son chagrin, même s'il n'est pas étayé sur de nombreuses pages de retour en arrière. Il partage son sentiment d'énervement face à la survenance d'obstacles inattendus et ses colères pour faire bouger des adultes pas toujours assez concernés à son goût.



Ce récit n'est pas qu'une collection de jolies images réalisées par Mike del Mundo. Il contient aussi une solide intrigue, dans laquelle s'épanouissent plusieurs personnages à commencer par Becca Rodriguez. Dans un style moins flamboyant que celui de Mike del Mundo, Al Ewing prouve une nouvelle fois qu'il est un artisan compétent sachant concocter une histoire plus savoureuse que la soupe tiède et préformatée des comics de superhéros industriels 4 étoiles pour une histoire divertissante et originale, même si elle n'est pas indispensable.
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Ultimate Comics Ultimates, tome 2

Ce tome fait suite à Ultimate Comics Ultimates, volume 1 (épisodes 1 à 6) qu'il faut voir lu avant. Il contient les épisodes 7 à 12 de la série, initialement parus en 2012. Les épisodes 7 à 9 sont écrits par Jonathan Hickman. Les épisodes 10 à 12 sont coécrits par Jonathan Hickman et Sam Humpries. Esad Ribic a dessiné et encré les épisodes 7 à 9, avec une mise en couleurs de Dean White. L'épisode 10 est dessiné et encré par Luke Ross. L'épisode 11 est encré et dessiné alternativement par Luke Ross, Butch Guice, Leonard Kirk, et Patrick Zircher. L'épisode 12 est dessiné et encré par Luke Ross, Ron Garney et Butch Guice.



Les Enfants de Demain continuent de s'installer sur Terre, aux dépends des européens. Nick Fury estime que seul avec ses troupes, il ne pourra pas enrayer leur progression. Il décide de demander l'aide de Zorn (Shen-Yi) et Xorn (Kuan-Yi), apparus pour la première fois dans Ultimate Comics Hawkeye). Ce sont les chefs de 2 races génétiquement modifiées. L'entretien n'est pas à l'avantage du directeur du SHIELD.



En parallèle, contre l'avis de Fury, mais avec l'accord du président des États-Unis, l'agent Flumm organise un entretien avec Bruce Banner pour le convaincre d'intervenir. Tony Stark et Thor Odinson préparent une contre-attaque à l'encontre des Enfants de Demain.



Surprise en découvrant ce nouveau tome : Jonathan Hickman n'a pas écrit tous les épisodes. Entretemps, les responsables éditoriaux de Marvel ont décidé de lui confier les 2 séries Avengers de la Terre principale 616, à commencer par Avengers world et Everything dies. Le lecteur a quand même la consolation qu'il a pu mener son intrigue jusqu'à son terme.



En lisant ces 6 épisodes, la différence d'implication de Jonathan Hickman dans les épisodes 10 à 12 n'est pas flagrante. Le récit ne présente pas d'hiatus, ni du point de vue de l'intrigue, ni du point de vue des concepts développés par Hickman.



L'histoire suit son cours logique. Hickman et Humphries profitent pleinement de l'envergure restreinte de l'univers partagé Ultimates, pour donner une ampleur mondiale à leur récit. Ils n'ont pas à craindre que les bouleversements apportés viennent contredire une série mensuelle, ou une autre. Effectivement, l'avènement des Enfants de Demain engendre un changement radical dans l'ordre mondial. Les scénaristes montrent comment les autres pays ou superpuissances réagissent. Le conflit est généralisé, mais tous les gouvernements ne souhaitent pas s'y engager de la même manière.



Cette dimension mondiale du conflit ne nuit pas à la mise en avant des personnalités des superhéros. Hickman et Humphries font ressortir le caractère décidé de Nick Fury, les compétences de l'agent Clint Barton, la fragilité de Tony Stark (toujours sur le fil de la catastrophe, tant du point de vue des dommages collatéraux, que de son équilibre psychologique), le manque de vision à long terme du directeur Flumm, la mégalomanie du chef des Enfants de Demain. Ils incorporent avec modération et habilité d'autres superhéros, comme Invisible Woman ou Carol Danvers.



Le lecteur est un peu moins surpris qu'Esad Ribic n'ait pas dessiné l'intégralité du tome, car il était peu probable qu'il puisse maintenir un tel niveau d'excellence à rythme mensuel (celui de la prépublication d'origine). De fait, les épisodes 7 à 9 semblent un peu moins soignés que les 5 premiers. Cela n'empêche pas la narration visuelle de rester à un excellent niveau. À nouveau, Ribic et Dean White (le metteur en couleurs de ces épisodes) donnent corps au récit, avec des éléments très réussis et personnels, qu'ils appartiennent au registre des superhéros ou de la science-fiction.



Ribic et White réussissent le tour de force visuel très impressionnant de dépeindre Hulk en pleine action, dans des images soulignant sa force incommensurable, sans donner l'impression de resservir des images déjà vues, ou de tirer le récit vers un comics de superhéros de base. Le lecteur voit un individu musculeux au-delà du possible, une sorte de produit d'une expérience génétique démentielle, que rien n'arrêtera.



Du point de vue de la science-fiction, les représentations de Ribic et White n'appartiennent pas au registre du décor en carton-pâte, prêt à l'emploi, sans âme. Ils font l'effort d'imaginer une architecture (pour le Dôme) cohérente dans ses différents éléments, et évoquant une lointaine influence manga (peut-être celle de Yukito Kishiro, voir Gunnm Last order) très discrète. D'un monastère dans l'Himalaya, à la salle du conseil à Washington, en passant par le Triskelion, le lecteur peut apprécier chaque endroit, avec ses spécificités.



Après ça, les planches de la majorité des dessinateurs paraîtront plus fades, moins originales. Effectivement avec Luke Ross et les autres, le lecteur retourne à des dessins plus classiques, plus réalistes, évoquant un peu ceux de Steve Epting. Force est de reconnaître que ces pages conservent une sensation de réalité qui les placent à part des comics de superhéros traditionnels, et que le niveau de détails est satisfaisant pour ce type de récit. Luke Ross, Butch Guice, Patrick Zircher, Leonard Kirk et Ron Garney ne sont pas insipides, ni même quelconques, mais ils ne jouent pas dans la même cour qu'Esad Ribic et Dean White.



En découvrant que Jonathan Hickman, Esad Ribic et Dean White n'ont pas terminé le récit, le lecteur craint une forte déconvenue. Finalement il n'en est rien. L'intrigue d'Hickman est menée à bien, vers une résolution pertinente et pleine de suspense. Les dessins passent d'un niveau exceptionnel, à un niveau très satisfaisant. Ces 12 épisodes peuvent se lire comme une nouvelle saison des Ultimates qui n'a pas à rougir de comparaison avec les 2 premières réalisées par Mark Millar et Bryan Hytch. Elle donne même fortement envie de lire "Ultimate Hawkeye" et Ultimate Thor, 2 miniséries écrites par Jonathan Hickman.
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Ultimate saga 01 ultimates - reconstruction

Dans ce comics, nous retrouvons une équipe de super-héros au lendemain d’une guerre civile d’importance. Pour permettre aux Etats-Unis de se relever, Captain America s’est fait élire président et tente de remettre le pays en place, mais la menace est toujours présente, particulièrement en Californie.

Le scénario est assez nébuleux, il y a des combats presque à chaque page, mettant en scène des personnes différentes, ne permettant pas au lecteur de s’habituer à qui fait quoi. Les combats se succèdent pour on-ne-sait quelle raison jusqu’au dénouement où Cap sauve encore une fois les Etats-Unis de la menace.

Le graphisme est fidèle aux comics d’aujourd’hui. Des coups de crayon dynamiques, un rythme épique, mais des couleurs trop tranchées.

En somme, un album un peu mauvais, sans vraiment d’accroche pour le lecteur.
Lien : https://lectureroman.wordpre..
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Harley Quinn Rebirth, tome 10

Un très bel album, construit de façon intéressante, car permettant de mettre en scène tous les gimmicks de la série, de la parodie meta-contextuelle à la face plus sensible et humaine d’Harley. (...) Une série toujours de qualité qui offre de belles aventures à la plus délurée des héroïnes de DC Comics.
Lien : https://www.actuabd.com/Harl..
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Fanboys vs Zombies, tome 1

C'est drôle, régressif, ça ne se prend pas au sérieux.

Si je tombe sur les prochains épisodes, je les lirai avec plaisir.
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Fanboys vs Zombies, tome 1

Un groupe d'amis geek, les Fossoyeurs, se retrouvent au Comic-con de San Diego mais leur passif ensemble n'est pas tout rose. Alors qu'ils sont en plein engueulade, ils sont attaqués par des zombies...



Un comics qui ne paraît pas aux premiers abords, mais qui est bourré de références et d'humour. Beaucoup de sang, de violence, de rire et de références en tout genre !

Ajouté à cela un graphisme numérique plutôt sympa et très expressif.

Un très très bon moment de lecture !!
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Blackbird

Au début j'étais un peu dubitative...

Tout se passait super vite : les relations entre les persos, les actions, la mise ne place de la situation, des univers qu'on ne connais pas qui ne font que s'entrecroiser... J'étais un peu perdu.

Mais au bout du 4ème chapitre tout c'est mis en place et là j'ai été embarqué. Je suis curieuse de découvrir les prochains volumes si j'arrive à les trouver en vente.
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Harley Quinn rebirth, tome 8 : Harley Quinn..

Plus de parodie et moins d'intrigue : le programme du nouveau scénariste se révèle moins piquant et moins attachant, même s'il reste tout à fait divertissant et malicieux.
Lien : https://www.actuabd.com/Harl..
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Fanboys vs Zombies, tome 1

C'est un peu long et un peu lent. Il y a parfois tant de choses que c'est incompréhensible même. Alors c'est sûr que ça ne se prend pas au sérieux du tout, mais pour moi, c'était un peu too much. Il faut aimer !
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Justice League - Intégrale, tome 8 : Perdus d..

Cette nouvelle aventure des Green Lanterns ne décevra pas les aficionados. Il nous tarde plus que de découvrir la suite dans les numéros à venir !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Justice League, tome 6 : Les Green Lantern ..

Graphiquement, c'est du bon travail. Les pages sont efficaces, avec pas mal de scènes d'action et quelques moments assez étonnants visuellement.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Justice League, tome 4 : Un anneau pour les..

Un très bon moment de détente, une bonne lecture qui ravira les amateurs.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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All-New Les Gardiens de la Galaxie, tome 1 ..

Une lecture à tenter pour les amateurs de l’équipe des Gardiens, mais aussi pour les nouveaux lecteurs qui aimeraient embarquer quand même dans l’aventure.
Lien : http://www.actuabd.com/All-N..
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All-New Les Gardiens de la Galaxie, tome 1 ..

L'intrigue manque pour l’instant du souffle nécessaire. Une lecture à tenter pour les amateurs de l’équipe des Gardiens, mais aussi pour les nouveaux lecteurs qui aimeraient embarquer quand même dans l’aventure.
Lien : http://www.actuabd.com/All-N..
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