Le silence était un des aspects de ma vie qu’il m’était le plus difficile à gérer. Aussi, je veillais généralement à toujours avoir un fond sonore lorsque j’étais seule afin de combler ce vide étouffant qui m’entourait. Heureusement, mes conversations avec Léo avaient aussi la capacité à m’extraire de ce sentiment oppressant crée par l’absence de bruit que malgré moi j’interprétais comme une absence de vie, aussi déraisonnable que cela puisse paraître.