J’avais lu le tome 1 l’année dernière, l’occasion d’une chronique publiée début octobre sur mon compte (et que vous pouvez aussi retrouver sur onidra.fr). Sans avoir été totalement convaincue, notamment en ce qui concerne le traitement des personnages et la relation amoureuse de l’héroïne, j’avais pourtant hâte de découvrir la suite des aventures d’Isilda.
Je vais aller droit au but : je n’ai pas été déçue de replonger dans cette fantasy urbaine. Bien au contraire, je trouve que les défauts du 1 se gomment peu à peu, avec un tome 2 bien plus dynamique et un 3 très convaincant.
Il faut dire que le personnage principale d’Isilda s’affirme enfin. Elle arrête ses gamineries et prend les choses en main. Sa relation avec les autres évolue à tous les niveaux, y compris du côté amoureux, avec d’ailleurs un développement que je n’attendais pas du tout. Bien sûr, des indices sont distillés au fur et à mesure, donc à un moment j’ai commencé à m’en douter. Il n’en reste pas moins que l’auteure ne cède pas à la facilité, et ça fait plaisir à lire.
Les autres personnages prennent aussi de la bouteille, et gagnent en épaisseur. Les méchants ne sont plus uniquement des antagonistes bêtes et méchants, et une nouvelle dynamique s’installe dans le petit groupe qui évolue au premier plan. Seuls quelques passages introspectifs sont, de mon point de vue, encore un peu forcés.
Les événements s’enchaînent, sans temps mort. Je n’ai pas décroché, pour une lecture que j’ai terminée en quelques jours seulement. La fin laisse présager beaucoup de possibilités pour étendre l’univers. La saga est terminée, en tout cas ce pan, donc je n’ai pas été frustrée. Mais ça reste suffisamment ouvert pour présager de belles possibilités si l’auteure le décide. Pour ma part, cela me ferait en tout cas plaisir de découvrir le futur des clans !
Je confirme du coup ma conclusion première. La Poupée du Chaos est un roman de fantasy urbaine agréable à lire, avec un bel univers qui mérite d’être découvert.
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