J'étais désolée que les gens censés nous aimer le plus puissent nous faire autant de mal, alors que nous étions du même sang et partagions une même histoire. A croire que le fait de connaître notre passé leur donnait accès à ce qu'il y avait de plus fragile en nous. Un simple regard, un commentaire malheureux, un rappel anodin de toutes les occasions où nous les avions déçus suffisaient à rouvrir les plaies.