Alors que la question pulsionnelle était très présente dans les réflexions et les débats au XX siècle, notamment chez les artistes et les intellectuels, puis pour tout un chacun à partir des années 1960, elle semble avoir été complètement évacuée ces deux dernières décennies. Cette disparition n'est pas neutre. Elle exprime un malaise profond de notre culture technologique et virtuelle concernant le corps, le réel de la vie, la mort, l'imprévisible et l'inconscient, tout ce qui échappe au contrôle des programmes informatiques et des algorithmes.