[Edgar Degas (1834-1917)- Les Repasseuses, 1884-1886- Paris, Musée d'Orsay ]
Halte au sacrifice
(...) Depuis la première révolution industrielle, l'immense majorité d'entre nous sommes soumis à la dictature invisible d'une culture du travail, du labeur, de l'effort et du sacrifice de soi (...)
Au contraire , les populations aborigènes, elles, ne travaillent que deux ou trois heures par jour. Tout le monde y vit en bonne santé. personne n'est chauve, obèse, malformé, dépressif ou suicidaire. Chaque travail se fait dans la détente et tout va bien pour tout le monde...Il n'y a pas de prisons parce qu'il n'y a pas de criminalité, il n'y a pas d'hôpitaux, car il y a très peu de maladies et que le chaman sait les guérir, il y a très peu de désastres écologiques parce qu'il n'y a pas de pollution ! Nous avons donc de bonnes raisons de rester optimiste, à partir du moment où nous acceptons de changer de regard sur la vie, sur le monde, sur le travail, et de changer sa façon de vivre. (p. 74)