Alors le long poème, chanté à pleine voix, chuchoté, déclamé, proféré par saccades, psalmodié, hurlé, murmuré, vociféré, vous faisait éprouver, dans les méandres de la voix de Kitami, joie et tristesse, désespoir et espérance, terreur et béatitude, humiliation et délivrance, sanglots et orgasme, déréliction de l’exil et jubilation du retour