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Citation de AnneBoulangerPecout


« C’est une nouvelle invasion ! Je crois qu’il faudra régler cela nous-mêmes et, cette fois, en finir avec ces parasites. » (p 36)
« Evidemment, je veux avoir des enfants comme les autres. Mais je veux des enfants qui ne soient ni hutu ni tutsi. Ni à moitié hutu ni à moitié tutsi. Je veux qu’ils soient mes enfants, c’est tout. Parfois je me dis qu’il vaudrait mieux que je n’aie pas d’enfants. » (p 111)
« Leoncia se sentait rassurée : Virginia était étudiante et quand on est étudiants, pensait-elle, c’est comme si on n’était plus ni hutu ni tutsi, comme si on accédait à une autre ‘ethnie’ » (p 154)
« Mon père dit qu’il faut répéter sans cesse qu’il y a toujours des Inyenzi [résistants tutsi exilés dans les pays limitrophes du Rwanda], qu’ils sont toujours prêts à revenir, qu’il y en a qui s’infiltrent, que les Tutsi qui sont restés les attendent avec impatience. Mon père dit qu’on ne doit jamais oublier de faire peur au peuple. » (p 229)
« – Tu sais bien que tout ça repose sur tes mensonges. – Ce ne sont pas des mensonges, c’est de la politique. » (p 239)
« Virginia ne pouvait plus, ne voulait plus dormir. Elle guettait les bruits, elle attendait avec angoisse le grincement du portail, le ronflement des moteurs, le crissement des pneus qui annonceraient l’irruption des tueurs. Il y aurait ensuite la violence des cris, des vociférations, le martellement des chaussures cloutées dans l’escalier, l’affolement de la fuite… » (p 256)
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