Seulement, ma mère avait beau être une menteuse qui se baladait souvent avec un coup dans le nez et qui me talochait trop à mon goût quand j’étais môme, je vous jure qu’il ne lui serait jamais venu à l’idée d’idolâtrer les Cavaliers. Ils étaient les collecteurs d’impôts de l’existence. Ils réclamaient leur dû dès qu’elle tirait sur la corde de ses dons. À moins d’être un adorateur du fisc, ça ne rime à rien de croire qu’elle leur vouait un culte.