Sébastien Bohler

Et chaque soir, à mesure que nous nous éloignons de la surface d'un monde gelé, je sens se rapprocher de moi la source du mystère. Elle est là, sous nos pieds, et nous gagnons sur elle quatre petits millimètres à chaque seconde que la trotteuse égrène sur le cadran de l’horloge murale. Viendra le moment ou nous serons à son contact.
Que verrons-nous alors . Au dessus de moi à quelques centimètres de ma tête dorment deux personnes qui n'ont pas le moindre doute la-dessus.