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Critiques de Sébastien Jallamion (1)
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A mort le flic !

Ne cherchons pas ici le style ; on n’écrit pas sa détresse avec style ou alors on ment !

De quoi est-il question ? D’une machine à broyer un homme, policier de son état. Enfin, ça, c’était avant. Aujourd’hui, l’ex flic Jallamion – révoqué par courrier, comme c’est élégant ! – est un paria, plus maltraité que certains fichés S qui se proposent, d’une manière ou d’une autre, de nous faire sauter le caisson.

Avant, il a d’abord été ostracisé puis condamné pour avoir réagi, avec une émotion qui l’honore, à la décapitation d’Hervé Gourdel en Algérie, un alpiniste parti là-bas pour assouvir sa passion. Ce fut un déclencheur.

Sébastien Jallamion – dont les états de service étaient irréprochables – s’en est alors pris, notamment, à l’Etat islamique et sa doctrine mortifère, via les réseaux sociaux. Permettez ce jeu de mot facile : mal lui en prit !

Dès lors, sur dénonciation d’une collègue, puis sous la pression d’un haut fonctionnaire avide d’exemples à faire, et au mépris de toute règle de neutralité, le citoyen Jallamion est descendu dans les enfers promis aux dissidents dans les pays totalitaires, jusqu’à se voir lourdement condamné au point d’avoir dû fuir le pays. Sauf que nous étions en France.

Entretemps, comparaissant au tribunal parmi des musulmans intégristes jugés pour d’autres affaires, agressé ensuite violemment et hospitalisé – ses agresseurs condamnés à des peines dérisoires de prison avec sursis –, Sébastien Jallamion a été traité de telle sorte qu’on ne peut s’empêcher de douter de notre démocratie : « Le politiquement correct s’était-il à ce point immiscé dans nos institutions pour que l’on puisse être inquiété en étant fonctionnaire pour ne pas l’avoir respecté, y compris hors service, y compris de manière anonyme ? »

Car enfin, jamais cet homme n’a jamais appelé à une quelconque violence à l’endroit de ceux dont il condamne le fanatisme assassin. Hélas pour lui, il n’était pas de la bonne couleur politique, cette couleur qui pleure nos morts en façade et s’assoit sur leurs cadavres dans la réalité.

Ce que dit ce texte c’est désormais l’impossibilité, en France, de contredire une pensée unique et surtout : de blasphémer – ce terme étant à comprendre dans une large acception, souvent en dehors des frontières de sa seule définition ! – le nom de l’islam, religion qui, admettons-le, n’est pas des plus paisibles. C’est un euphémisme !

Pour conclure, ce sort peut devenir celui de tout un chacun, méditons cela. Aussi, comme l’auteur, je pourrais écrire que : « la France que j’aime n’a rien à voir avec celle de cette oligarchie malveillante, prête à tout pour museler ceux qui osent lui résister. »



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