Un monstre à neuf têtes, quelque part entre le serpent et le dragon. Le tableau, œuvre d’un cerveau malade, est terrifiant.
Dessinée au feutre, la fresque occupe l’intégralité d’un pan de mur. L’animal est représenté de trois-quarts, son corps gigantesque émergeant des flots, prolongé par neuf cous interminables, eux-mêmes surmontés de têtes menaçantes, hérissées de pics.
"C’est une hydre", explique le psychiatre.