Mais c'est sans doute le terme d'affinité élective qui convient le mieux pour décrire ces parcours d'identification au judaïsme. Un terme originellement forgé par les alchimistes pour décrire les attractions entre deux corps (on parle ainsi en chimie d'attraction moléculaire), puis emprunté par Goethe et Max Weber. La métaphore chimique s'avère en effet particulièrement parlante : l'identification y apparaît comme un "précipité" obtenu par la combinaison de plusieurs éléments, plusieurs produits qui se mêlent pour former une forme nouvelle.
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