Astrid, la blonde esclave, qui avait éprouvé le froid et la faim et supporté bien des peines, et qui pourtant remplissait la maison de son rire et de sa gaieté, s’imaginait le roi tout autrement. Elle n’y pouvait rien. Chaque fois qu’on parlait de lui, elle croyait voir le fils du bûcheron qui, le soir, sortait de la forêt, la hache sur l’épaule.