Comme beaucoup de gens, j’avais avec Dieu une relation ambiguë. Semblable à un mafieux de bas étage qui se soumet au Parrain pour bénéficier de sa protection, j’étais toujours prêt à reconnaître son existence et sa domination en échange d’une assistance lors de mes moments de désespoir, mais très vite je redevenais moqueur, niant sa réalité, irrespectueux même, quand tout allait bien.