Tout partait de ce constat: les arbres sont sur terre depuis mille fois plus longtemps que les humains, et pourtant ils commencent tous à souffrir des activités des hommes, bien plus que les humains eux-mêmes. Après deux vagues de chaleur en deux ans, et deux sécheresses cataloguées en catastrophe naturelle, toutes les essences manquaient d’eau. Les bonnes pluies de l’année précédente n’avaient rien réparé, les arbres s’épuisaient à s’hydrater et leurs défenses immunitaires étaient au plus bas, dès lors la moindre attaque de parasites les menaçait, surtout que ces parasites profitaient pleinement du réchauffement climatique et de la mondialisation pour proliférer. Le cercle vicieux était amorcé.