Le mot d’ordre de la décroissance a surtout pour but de marquer fortement l’abandon de l’objectif de la croissance illimitée, objectif dont le moteur n’est autre que la recherche du profit par les détenteurs du capital avec des conséquences désastreuses pour l’environnement, donc pour l’humanité. Non seulement la société est réduite à n’être plus que l’instrument ou le moyen de la mécanique productive, mais l’homme lui-même tend à devenir le déchet d’un système qui vise à le rendre inutile et à se passer de lui. (p.20-21)