Au même moment, les grandes firmes industrielles et financières nées au cours des deux derniers siècles étaient en train de connaître une métamorphose. Leurs ressources propres ayant fini par dépasser celles des États, elles travaillaient à s'affranchir de leur tutelle, refusant de contribuer plus longtemps au fonctionnement des sociétés civiles et contournant les systèmes fiscaux tout en posant sans cesse des exigences nouvelles pour ouvrir les flux de capitaux.