Heureusement, Véronique connaissait plusieurs avocats pénalistes de qualité, qu’elle avait pu jauger tout au long de sa carrière professionnelle. Elle choisit un avocat indépendant, le préférant à un associé d’un grand cabinet international. Elle pensait qu’il serait plus disponible, et surtout que le risque d’un conflit d’intérêts serait bien moindre. Elle se décida pour maître René Perrin, dont elle avait pu apprécier l’habileté et le savoir-faire dans des affaires sensibles, délicates et embrouillées comme s’annonçait la sienne. Avant de l’appeler, elle prit quelques instants pour essayer de tirer au clair ce qu’elle venait d’entendre.