AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Serge Pellé (85)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les Futurs de Liu Cixin, tome 15 : Les Migr..

Voici le dernier titre de cette fabuleuse collection initiée par le chinois Liu Cixin, l'un des plus grands auteurs de science-fiction dans le monde.



Les migrants du temps font un peu penser à des voyageurs dans le temps. C'est le cas mais pas de la manière que l'on penserait à première vue. Il n'y a pas de machine qui pourra nous faire voyager à une date précise dans le temps. L'ingéniosité est de pouvoir dormir dans des caissons cryogéniques qui ont une durée de vie de 11.500 ans environ et de se réveiller à l'année qu'on choisit tout en ayant le même âge.



C'est génial de pouvoir se réveiller dans 100 ans, voir 500 ans, ou encore 1000 ans et pourquoi pas 10000 ans pour voir comment la Terre, notre planète, a évolué. C'est tout le concept de cette BD au scénario assez fascinant sur le thème de la migration temporelle.



Cela concerne quand même 80 millions de migrants qui sont représenté par un ambassadeur accompagné d'un comité de pilotage pour sa mission. Cet ambassadeur est chargé de négocier leur intégration dans un monde plus clément car la planète est ravagée par les guerres, les épidémies, la pollution qui a détruit l'environnement. C'est comme une seconde chance à l'humanité pour pallier aux problèmes actuelles. En effet, dans le futur, tout ces problèmes pourraient avoir disparu (ou pas).



Je crois bien que je me serais portés volontaire à titre personnel pour participer à ce programme mondial. J'aimerais bien savoir ce que deviendra notre planète dans 10.000 ans. Et on ne va pas être au bout des surprises après 4 arrêts temporels. Oui, le joker est de poursuivre l'exploration si l'arrêt n'a pas répondu à tous les critères souhaités pour réussir cette intégration dans un monde nouveau. Attention, pas plus de 4 arrêts. Le dernier aurait intérêt à être le bon !



Cette collection se termine en apothéose après un gros passage à vide. Je ne regrette pas mon achat car cela donne une autre perspective du futur de notre humanité. Evidemment, il faut être sensible à ce genre de thème et voir plus loin.

Commenter  J’apprécie          5010
Orbital, tome 1 : Cicatrices

Cette série me faisait de l’œil depuis longtemps à la médiathèque, des couvertures avec des décors bien chiadés, plein de détails, avec un travail sur la lumière et la profondeur, très alléchant pour le fan de space opéra que je suis. Alors ça y est…

Souvent je déplore que la couverture soit un leurre et que le contenu ne soit pas aussi poussé, et bien je dois avouer qu’ici, c’est presque le contraire, le contenu s’avère largement à la hauteur. On retrouve un peu de Bilal de l’époque Exterminateur 17 et Foire aux Immortels, et même du Moebius, je suis comblé, graphiquement, une réalisation visuelle qui pose une ambiance, une atmosphère, du lyrisme, de l’épique... C’est d’un très bon niveau. Pour ce qui est de l’histoire, ce premier tome fait figure de préambule, il met en place l’univers, avec de nombreux flashbacks pour expliquer ce qu’est la confédération et pour y situer la place des humains. C’est costaud, ça tient parfaitement la route, ce premier tome nous propose des bases solides pour la série, mais l’aventure et le rythme n’en sont pas oubliés pour autant, ce premier épisode se termine par un cliffhanger formidable, je vais me ruer sur les tomes suivant !
Commenter  J’apprécie          230
Les Futurs de Liu Cixin, tome 15 : Les Migr..

Les migrants du temps est le quinzième tome de la série “Les futurs de Liu Cixin”. On retrouve le duo de la série Orbital, que j’ai bien aimé, pour une adaptation d’une nouvelle de cet auteur chinois de science-fiction. Mes premières excursions dans cette série ne m'avaient pas vraiment emballé, ce tome ci m’a assez plu.

Une expédition de migration dans le futur est organisée, 80 millions de migrants vont voyager dans le temps à la recherche d’un nouveau havre, ils vont procéder par bonds successif, jusqu’à ce qu’ils trouvent un monde apte à les recevoir, mais ils sont limités à quatre bonds, quatre tentatives. Liu Cixin imagine des futurs possibles, à la manière de H.G. Wells et La machine à explorer le temps, mais ici, il n’y a pas de saut temporel à proprement parler, ces 80 millions de personnes seront en état d’hibernation par cryogénisation. il vont découvrir plusieurs futurs, très différents, dystopie, dématérialisation… Le suspense est bien ménagé, le graphisme de Serge Pellé est imaginatif, avec une représentation des machineries dans la lignée de ce qu’il avait produit pour Orbital. Je regrette juste que ça soit un peu trop bref pour tant de contenu, l’action est trop furtive, il y avait matière pour une série de trois à cinq tomes.

Voici donc un opus agréable, inventif, qui me laisse tout de même sur ma faim pour sa brièveté.
Commenter  J’apprécie          200
Orbital, tome 6 : Résistance

Cet épisode est vraiment impressionnant. Le graphisme est toujours inspiré des grands prédécesseurs, Mézières, Bilal, bien sûr, avec en plus quelques réminiscences de Moebius, de Druillet, les influences sont multiples, respectueuses et pourtant Serge Pellé arrive à imposer sa patte, son style, son atmosphère. Au bout de six tomes, cette série a acquis une belle maturité, une réelle envergure. Le talent de Sylvain Runberg n’est pas en reste, cet épisode est vraiment très fort, très marquant, c’est du grand space opéra, efficace, épique, tragique, avec des idées originales, et en plus les personnages s’étoffent et prennent de la profondeur. J’ai découvert le premier épisode de cette série il y a un peu plus d’une semaine, et j’ai déjà envie de dire que c’est une référence dans son genre, qui n’a pas à rougir devant la trilogie Nikopol de Bilal et la série Laureline et Valerian, du space opéra comme j’aime en lire.
Commenter  J’apprécie          200
Orbital, Tome 3 : Nomades

Deuxième mission du nouveau duo d’enquêteurs, Caleb, un Humain, et Mézoké, une Sandjarr. Une grande cérémonie fêtant la réconciliation de ces deux peuples, dont on a appris lors de la première mission qu’ils avaient été en guerre, doit avoir lieu sur Terre, à Kuala Lumpur. Mais, on s’en doute, rien ne sera simple.



Je pense ne pas être le seul à avoir pensé, devant Caleb et Mézoké, comme devant la galerie de peuples venus de l’espace, avec leurs physiques et leurs coutumes fort différents, à Laureline et Valérian, les célèbres héros de Pierre Christin et Jean-Claude Mézières (dont la première apparition date de 1967… ça commence à remonter à loin!). Dans ce troisième volume de la saga, Mézoké devra se confronter à son passé, noir et dur. Cela va permettre au duo de se souder davantage. Et cela ne sera pas un mal, car on ne peut pas dire que Mézoké soit très bavarde sur sa vie, ni sur ses sentiments. Elle va se révéler davantage ici, ce qui donne de l’épaisseur au personnage, sans retirer son aura de mystère (un bon moyen d’attiser la curiosité du lecteur et d’offrir de nombreuses possibilités pour la suite). En attendant, même si ils ne se connaissent pas encore parfaitement, Caleb et Mézoké savent travailler avec la même force dans la même direction : favoriser l’entente entre les nombreux et si différents peuples qui habitent les galaxies.



Un des moteurs des scénarios de cette série (en tout cas jusqu’ici), c’est la haine ou la peur de l’autre. Que ce soit l’étranger de la même planète ou extra-terrestre. Dans ce volume, on a une tentative de réconciliation entre deux peuples dont l’un (les Terriens) ont plus ou moins massacré un autre (les Sandjarrs). Cela n’est déjà pas facile. Mais ajoutez à cela la présence d’un peuple nomade, les Rapakhuns, et tout risque d’exploser. D’autant que ce peuple est auréolé de mystère et d’angoisses : on ne connaît pas grand-chose de ses coutumes. À part son cannibalisme. Alors certes, ils se dévorent entre eux, mais l’image qui est donnée manque de douceur. Comme, en plus, les pêcheurs locaux s’aperçoivent que certaines de leurs prises sont mortes, comme desséchées ou brûlées à la sortie de l’eau, sans raison apparente, tous les ingrédients sont réunis pour qu’un nouveau conflit naisse, sanglant et injuste. Notre jeune duo va avoir fort à faire pour éviter que tout cela ne dégénère. Mais je constate tout de même que le regard porté par Serge Pellé sur les civilisations, humaines ou non, n’est pas très bienveillant tant il les imagine mesquines et tellement centrées sur leurs propres désirs et besoins qu’ils sont près à toutes les bassesses pour les assouvir, même au détriment d’autres êtres vivants.



Un mot du dessin. Même si je ne suis pas un spécialiste, loin de là. J’ai beaucoup apprécié les silhouettes des personnages, que ce soit en statique comme en mouvement. J’ai souvenir des positions figées des bras de Yoko Tsuno et de ses comparses qui finissait par m’agacer. Ici, le travail sur les postures, les mouvements des doigts m’a agréablement surpris. Et j’aime bien les petites pauses en silhouettes que nous offre parfois le dessinateur, comme à la page 40 : cela renforce l’émotion de la scène.

J’ai également trouvé très réussi la variation de la taille des vignettes, qui donne un certain dynamisme aux pages, sans pour autant tenter le hors-cadre. Tout comme l’emploi de cadrages très variés. Sylvain Runberg n’hésite pas à utiliser toute la palette des tailles de plans comme de la puissance des plongées et contre-plongées pour animer des scènes qui auraient pu se contenter d’enchaîner les dialogues. Sa mise en images renforce la qualité des textes et leur donne une vraie vie.



J’ai découvert la série Orbital voilà peu. Et, ayant apprécié la première mission (Cicatrices et Ruptures), j’ai rapidement enchaîné, pour mon plus grand bonheur, sur cette deuxième mission, composée de Nomades et de Ravages. La lecture en est divertissante, tant par le plaisir du dessin que du scénario, assez complexe pour ne pas lasser et ne pas donner une impression de déjà vu. Une très bonne surprise pour moi.
Commenter  J’apprécie          190
Orbital, tome 7 : Implosion

Encore un très bon épisode de cette excellente série, sur les traces de Valérian et Laureline, mais ici, le couple d'agent, seul un est humain. Voilà donc la confédération menacée par les nevronomes, et la tête de nos héros mis à prix. le graphisme est toujours minutieux, fouillis, les décors font dans le monumental, le rythme de l'histoire est enlevé, épique et mouvementé, l'histoire en soi se conclut sur une chute mais amène une suite qui se fait malheureusement un peu trop attendre (prévue en 2018 !).
Commenter  J’apprécie          190
Orbital, tome 1 : Cicatrices

Voila une très belle mise en place.

Le contexte et rapidement et efficacement mis en place.

Des pistes sont d'ores et déjà balisées mais en laissant pas mal de marge pour des surprises.

L'histoire et les rapports de forces sont judicieusement placés et esquissés.

Le dessin est juste magnifique et n'est pas sans rappeler certains tomes de Bilal ou de Moebius.

Bref, j'en redemande déjà. Vivement la suite
Commenter  J’apprécie          160
Orbital, Tome 4 : Ravages

La situation dégénère et risque de se transformer en guerre civile. Nos deux agents vont tenter de dénicher les responsables de cette dégradation. Action, suspense dans des décors impressionnants, un scénario solide, avec peut-être une machination politique un peu complexe, on a encore du mal à savoir qui tire les ficelles, c’est un très bonne série de space opera.
Commenter  J’apprécie          150
Orbital, tome 5 : Justice

Cet épisode semble être un épisode de transition, on entre plus dans l’aspect machination politique, lutte de pouvoir au sein de l’ODI. Donc un peu moins d’action, mais tout de même beaucoup de décors inventifs, d’idées, de créations, de personnages intrigants... cette série continue sur une bonne voie.
Commenter  J’apprécie          130
Orbital, tome 1 : Cicatrices

Un binôme historique va se créer pour accomplir des missions intergalactiques. Dans ce binôme l'un est humain l'autre est Sandjarr. Or, dans ce monde futuriste a éclaté une guerre humano-sandjarr...



Il n'est pas facile de se plonger dans cette histoire. Nous avons peu de détails sur cet univers moderne où les voyages entre différentes planètes sont devenus simples et ordinaires. Des binômes aux missions intergalactiques sont créés pour calmer les tensions et les injustices. On comprend vite que le duo Caleb et Mézoké pose problème et n'est un duo ordinaire...



Les dessins sont vraiment représentatifs de l'univers. Beaucoup de noir et de blanc, des traits dynamiques qui mettent l'action en avant.
Commenter  J’apprécie          100
Orbital, tome 1 : Cicatrices

Le thème de ma BD est intéressant mais le traitement un peu obscur. A force de vouloir entretenir le mystère, on se perd un peu dans le début et on ne fait pas tout de suite le lien entre les différents tableaux qui se succèdent. L'univers est déjà compliqué (futuriste, intergalactique) et nous plonger dedans sans trop de préparation est un peu rude. Arrivé environ à la moitié du tome, on a pris nos marques et on peut apprécier le trait du dessinateur, des couleurs proches du noir et blanc mais qui parviennent tout de même à donner du relief à ces mondes inconnus. On a envie de découvrir la suite où on sera moins perdus et où on pourra donc plus vite apprécier le récit.
Commenter  J’apprécie          100
Orbital, Tome 3 : Nomades

Nouvelle mission pour notre duo de diplomates intergalactiques. Au départ il s'agit simplement de régler une étrange affire de pêche mais bien vite, Caleb et Mézoké se rendent compte que le fragile équilibre qui maintient la paix est une nouvelle fois entre leurs mains.

Encore une fois, Sylvain Runberg fait preuve d'ingéniosité et de maîtrise pour nous proposer une aventure plaisante, qui élargit un peu plus l'univers qu'il a créé. Par exemple la présence d'une délégation Sand'jar est l'occasion de développer non seulement le personnage de Mézoké mais également le peuple auquel elle appartient ainsi que leurs rapports.

Le développement des races aliens est intéressante, chacune d'elles présentant ses propres caractéristiques.

Côté scénario, celui ci ne nous laisse aucun moment de répit et nous plonge au coeur de l'action sans trop nous permettre de respirer ou réfléchir. Les seuls moments de calme, de conversation, de discussion sont au moins autant oppressants et prenants que les scènes d'action.

Ce tome 3 confirme que nous avons là une bien belle série...
Commenter  J’apprécie          90
Orbital, tome 5 : Justice

En Résumé : J'ai passé un excellent moment avec ce cinquième tome de la série Orbital qui nous offre une histoire, certes un peu linéaire, mais qui se révèle passionnante, dense et vraiment captivante entre trahisons, jeux de pouvoir, rebondissement et retournements de situations le tout maîtrisés efficacement par les auteurs. L'univers mis en place par les auteurs continuent à nous dévoiler ses richesses, mais surtout joue sur les tensions entre ces soi-disant peuples alliés. Les personnages se révèlent toujours aussi denses et travaillés et le fait que les auteurs s'attardent plus sur Mézoké permet de mieux la comprendre et de s'attacher à elle devant ses phases de lutte ou encore d'émotions. Les graphismes continuent, selon moi, à s'améliorer au fil des tomes et atteignent dans ce cinquième tome un trait vraiment maîtrisé, efficace, plein de sentiment et d'émotion et nous offrant des décors sublimes et parfaitement colorisés. Il ne reste plus qu'à attendre la sortie du tome 6 pour obtenir nos réponses à cette conclusion efficace et assez surprenante.



Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
Commenter  J’apprécie          90
Orbital, tome 1 : Cicatrices

Une BD au scénario très intéressant et à la ligne novatrice. C’est un genre que j’apprécie réellement (space-opéra) d'autant que cette série ne manque pas de références: pour la description des univers, on pense à Star War ou même Sillage. La scène d’ouverture est époustouflante. Voilà une BD de science-fiction traitée avec intelligente. Le dessin fait un peu penser à celui de Bilal (tons gris pâle et beige) mais ici le scénario est cohérent.



J’ai réellement apprécié la qualité graphique de cette série ainsi que le thème abordé « la résolution d’une crise diplomatique » par deux agents gardiens de la paix interstellaire que tout sépare au début. L'un est humain, l'autre est un alien. Le duo mal agencé est un thème certes largement exploité au cinéma mais diablement efficace. Ce binôme humano-sandjarr mis sur pied par l'office Diplomatique Intermondal (ODI) va essayer de maintenir la paix entre les mondes. Leur association n'a rien de classique: c'est la première fois que des représentants de leurs deux peuples intègrent les rangs de l'ODI, ce qui ne manque pas de faire grincer quelques dents chez leurs collègues.



Quinze années seulement se sont écoulées depuis le référendum où l'humanité a accepté d'intégrer la Confédération extra-terrestre. Et les terriens ne sont pas encore perçus comme des confédérés à part entière. J'ai bien aimé cette vision qui rappelle singulièrement ce que peuvent vivre des minorités ethniques par exemple. Sur fond de géopolitique interstellaire et de conflits entre les peuples, nos deux héros vont apprendre à travailler ensemble et à faire mentir les préjugés. En conclusion, le premier cycle réalise une belle mise sur orbite.



La lecture du second tome de la série confirme tout le bien que je pense de ce qui va devenir un incontournable de la BD de science-fiction. Nos deux néo-diplomates vont bien avoir du mal à négocier dans un environnement plutôt hostile et où les positions ne sont pas aussi manichéennes que cela. Le final sera rondement bien mené. ce premier cycle nous permet de nous faire une idée.



L'envol n'aura véritablement lieu que lors du second cycle (tome 3+4). On assiste à une véritable montée en puissance de cette série où l'on suit avec attention les aventures de Caleb et Mézoké. Là encore, la mission est délicate mais ce binôme semble faire des miracles. Le scénario est encore une fois assez original même si le sujet est d'anticipation. Au niveau du dessin, le dépaysement est garantie car l'intrigue se passe sur une planète au climat subtropical loin de la grisaille pluvieuse du premier diptyque. Bref, cette série apporte un peu une bouffée d'air frais qui nous manquait depuis des années de stagflation au niveau science-fiction.



Le troisième cycle marque une vitesse de croisière pour cette série. Les décors de cette ville futuriste sont simplement époustouflants de beauté. Il y a quelque chose d'un peu unique dans ce graphisme avec une belle maîtrise dans la nuance des couleurs directes. Là encore, la scène d'introduction sera mémorable. Le duo improbable continue d'aussi bien fonctionner. On est complètement immergé dans cet univers futuriste. Avec le tome 6, on a saura enfin un peu plus sur la mort des parents de Caleb. Cependant, la guerre interstellaire devient plus proche. Bref, la tension monte encore.



On a comparé cette série à du Valérian mais c'est encore mieux. On a également comparé à du Sillage ou du Aquablue mais c'est encore plus mâture ! Avec Orbital, on voyage incontestablement dans la classe supérieure.



Note Dessin : 4.25/5 – Note Scénario : 4.25/5 – Note Globale : 4.25/5
Commenter  J’apprécie          70
Orbital, Tome 3 : Nomades

L’univers créé par Sylvain Runberg et Serge Pellé est particulièrement bien réussi, alors que cet épisode se passe sur terre, c’est tout de même du space opera inventif, avec des décors magnifiques, des monstres et aliens faisant appel à une grande imagination, et une structure socio-politique particulièrement bien élaborée. Entre conflits internes, entre humains, et conflits externes avec une intrigue de pouvoir, cette épisode s’avère plein de suspense, de tensions et d’action. Un troisième épisode où la qualité de baisse pas.
Commenter  J’apprécie          70
Orbital, tome 6 : Résistance

Encore un chouette tome qui prouve l'efficacité et la maîtrise dont faire preuve Sylvain Runberg.

Les quelques éléments apparemment anodins disséminés par ci par là dans les numéros précédents convergent vers un tout bouleversant. Chaque élément prend tout son sens et apporte une ampleur dramatique évidente au récit. Runberg maîtrise toutes les dimensions de son histoire, les personnages, leurs interactions, l'aspect politique qui constitue l'un des piliers de l'histoire globale, mais là où il fait preuve de génie et de maturité, c'est que toutes les petites histoires annexes prennent ici tout leur sens en nourissant la principale. Et sans doute même que ce tome là amorce un virage en replaçant les histoires annexes dans un ordre d'importance différent, ouvrant ainsi de nouvelles voies possibles pour la suite.

Seul petit regret depuis le début de cette série, j'ai vraiment du mal distinguer les scènes chronologiquement antérieures au récit principal. Ce n'est signifié par les auteurs que par un changement assez subtil de ton dans les couleurs et ce n'est pas toujours évident.
Commenter  J’apprécie          70
Orbital, tome 1 : Cicatrices

Mes références en matière de bd de sf sont pauvres. C'est donc d'un oeil complètement naïf que je découvre celle ci. Et je dois dire que j'aime bien ce premier tome malgré une difficulté à entrer dans cet univers déjà très complexe pour un premier tome. Ceci constitue l'une de mes premières excursions dans ma découverte de l'oeuvre de Sylvain Runberg, l'auteur en question me faisant de l'oeil déjà depuis un certain temps. Il me semble avoir lu un tome de la série Sept, et j'ai terminé il y a quelques jours la lecture des deux premiers tomes des Carnets de Charles Darwin, dont le second album avait attiré mon attention sur Runberg.

Donc pour en revenir à la série, j'ai eu un peu de mal à entrer dedans, il faut bien avouer que c'est complexe, voire même un peu le bordel. Le scénario est dense et il faut attendre le dernier tier et le dénouement pour se faire une idée de la direction qu'il prend. Et c'est bien dans ce dénouement que l'on prend toute la mesure de la menace qui sous tendait. Si jusque là, le récit se contentait de poser les jalons, de présenter le contexte et les personnages, désormais on entre dans le vif du sujet et c'est peu de le dire. Et ça donne carrément envie de lire la suite...
Commenter  J’apprécie          70
Orbital, tome 7 : Implosion

Voici la suite de la grande série de science-fiction menée par le duo improbable formé par Caleb, humain et Mézoké, sandjarr. Dès la couverture, la menace est très explicite et tout reposera bien évidemment sur les épaules de ce duo devenu hors la loi. Le scénario parvient à conserver l’importance des psychologies des personnages. Malgré leur forte personnalité, ce sont de vrais héros mus par une conscience. A leurs côtés, il y a Dernid et Angus, vaisseau plus complexe qu’on ne l’imagine. Ici, ce n’est pas seulement un réceptacle favori, support de nombreux fantasmes mais une forme de vie. Les dessins apportent beaucoup à « l’humanité » de ce drôle de personnage. La tension monte autour de lui car il semble être le dernier espoir et tout le déroulé de l’histoire permet d’instaurer sa réelle importance. Parmi les scènes très réussies, le club de l’amour, endroit de rêve passionné où il est difficile de résister aux fantasmes et au désir. Les couleurs et la lumière retenus nous plongent dans une atmosphère très rapidement. La très belle mise en scène des personnages évite même des dialogues trop longs. Un tome très réussi.
Lien : https://tourneurdepages.word..
Commenter  J’apprécie          60
Les Futurs de Liu Cixin, tome 15 : Les Migr..

Voici une aventure à travers le temps mais de façon originale car il s'agit de 80 millions de personnes, réunies pour leur compétence, qui sont cryogénisées volontairement pour pouvoir apporter leur jeunesse et leur savoir faire dans le futur. Réunis dans un bunker, un ambassadeur est nommé, des rendez vous sont prévus avec les terriens vivant leur vie normalement. L'idée étant qu'en fonction des conditions l'ambassadeur et une petite équipe décident si le voyage s'arrête ou s'il se poursuit. Tout cela est prévu pour durer au maxi 11500 ans et 4 réveils est possible. Tout a été prévu : si la pollution est telle que l'humanité a été détruite, ces migrants temporels seront présents pour faire revivre l'humanité et si les conditions sont meilleures, ils s'intégreront. Le premier arrêt au bout de 100 ans, dévoile une situation détériorée et une guerre totale se profile. la décision est de repartir en cryoginisation. Successivement ils viendront vérifier l'état de la Terre, découvrant des situations totalement nouvelles et des décisions parfois complexes à prendre. certaines rencontres avec leurs descendants seront dangereuses ou étranges. L'espoir persiste mais quand il ne restera plus qu'une possibilité, trouveront ils enfin une humanité saine?

Une intrigue pleine d'espoir, une solution émouvante et on se rend compte que la reconstruction peut être longue. En dehors de l'ambassadeur et de quelques personnages rencontrés, il n'y a pas une grande caractérisation des humains mais l'histoire se suffit à elle même. Le dessin de Pellé est parfaitement adapté. Bref un très bon tome.
Commenter  J’apprécie          53
Orbital, Tome 2 : Ruptures

La série fonctionne en diptyque... ouf !

Si je crois que je me serais lancer dans la lecture de la suite immédiatement.

Le rythme reste toujours aussi soutenu.

Les terriens bas du front toujours aussi déterminés.

Et la fin de ce second tome est peut-être un peu rapide et surprenante. Je ne m'attendais pas du tout à ça.

Mais ça me plait, et je pense que je ne vais pas tarder à lire la suite.
Commenter  J’apprécie          50




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Serge Pellé (268)Voir plus

Quiz Voir plus

Créatures mythiques

A quelle mythologie appartiennent les Valkyries ?

nordique
maghrébine
slave

12 questions
252 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}