Baboulia — de même que moi, d’ailleurs — n’a jamais été ce qu’on appelle une beauté. Dans notre famille, la seule vraie beauté, unanimement reconnue comme telle, c’est maman. En revanche, nous possédons, Baboulia et moi — et nous en sommes l’une et l’autre parfaitement conscientes — un petit quelque chose de mystérieux et d’inexplicablement attirant qui agit d’une manière fatale sur les hommes. Mais cela uniquement quand nous le désirons.