J'ai même enregistré le silence. Trois ou quatre variantes. Silence admiratif. Silence avec une once de réprobation. Silence brisé par l'exclamation : "C'est un agent du KGB !" Silence troublé par les pas sonores de l'intervenant qui se dirige vers la tribune.
Supposons que je prépare un reportage. Je raconte par exemple que tout le monde se lève pour rendre hommage à quelqu'un, à Grigorenko ou à Amalrik. Et j'indique dans le scénario : "Bande son. Silence N°1"...
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