Si l’on doit à certains auteurs occidentaux d’avoir développé, dès la Renaissance, la triade symbolique « sel-mercure-soufre » que les alchimistes chrétiens mettront en rapport avec le corps, l’âme et l’esprit, les alchimistes musulmans avaient évoqué, bien avant eux, la triple composition des minéraux : corps (jism), âme (nafs) et esprit (rûh).