La zone qu'il traversait jouxtait le quartier chaud de la ville, hérissé d'immeubles délabrés et de magasins minables. Des ivrognes étaient affalés devant les portes ou se chamaillaient pour des bouteilles de vinasse à moitié vides. Des drogués erraient sans but, se bousculant parfois les uns les autres sans comprendre. Des voitures remplies de jeunes gens passaient bruyamment. Tout, ici, puait la négligence qui avait régné pendant de trop longues années. Et derrière, dans les ruelles sombres, dans les chambres perdues et dans les lits peuplé de désespoir, la mort transpirait par tout les pores.