Sidney Govou

Ce livre est pour moi une relecture, mais je n’en avais jamais fait de critique. Pourquoi ? Je ne sais pas. Pourtant, ce n’est pas faute de ne pas adorer ce joueur de foot. Alors, j’avertis tout de suite, cette critique sera différente de celle que j’écris habituellement.



« Je ne pensais pas aller plus loin » a été pour moi LE livre qui m’a permis de mêler mes deux passions : la lecture et le football. Oui, je suis une fille et j’aime le sport par-dessus tout, et encore plus le football. A défaut de pouvoir le pratiquer, je suis une véritable supportrice de mon club de cœur l’Olympique Lyonnais.



Mais avant tout ça, il y a eu cet homme, Sidney Govou, que j’ai admiré bien avant qu’il soit connu, alors que j’étais simplement une enfant, de seulement 4 ans. Aujourd’hui, j’en ai 20 de plus et je suis toujours aussi fan de cet homme, de ce père, de ce joueur de foot. C’est une idole, mon idole, vous savez, celui qu’on soutiendra toute sa vie ! Voilà pourquoi cette critique sera différente.



Dans son livre, il retrace son parcours professionnel mais aussi parfois, un petit peu personnel, oui, il faut le reconnaître il a eu, et a toujours, une belle carrière, parfois semée d’embuche auquel il a du faire face, et comme toute personne, cela n’a pas été facile. J’ai appris beaucoup sur lui, bien que j’en sache déjà pas mal ! 20 ans à le suivre, ce n’est pas rien, et ce n’est pas prêt de s’arrêter !



Au début, Sidney Govou est un enfant qui aime le foot, mais qui aime par-dessus tout sa famille et surtout, il veut réussir dans la vie. Le foot, c’est un passe-temps, comme tout le monde peut en avoir. C’est vrai, il est souvent avec un ballon de foot, mais son avenir est tracé, il veut finir brillamment ses études. Il n’y a rien de plus important que cela dans sa vie. Puis de toute façon, pas question de vivre du foot, lui, ce qu’il l’intéresse, c’est jouer, pour passer un bon moment avec ses amis dans son petit club de Brives Charensac. Mais vint effectivement le moment où le jeune homme de 17 ans, qui n’a rien d’une carrure de footballeur se voit « forcer » de signer chez l’ennemi juré, « Le Puy en Velay ». Ici, il va découvrir une autre façon de jouer au football. Ce n’est plus pour rigoler que l’on joue mais pour gagner. Sidney Govou prend de l’assurance. Puis quand l’Olympique Lyonnais lui fait les yeux doux, c’est hors de question. Tout est clair dans sa tête : il veut finir ses études mais surtout rester auprès de sa famille. S’en suit donc une grande discussion avec son père dont l’issu est logique : il faut faire un essai. La suite, tout le monde ou presque la connait.



Ici, il va donc se livrer sur sa carrière, ses hauts, mais aussi ses bas, sans jamais avoir honte. Pris dans certaines tournantes médiatiques comme : la boisson, l’affaire Zahia ou encore celle du bus en Afrique du Sud, il parle de tout, sans tabou.

Pour moi, c’est un homme honnête qui assume tout ses faits et gestes. Effectivement, beaucoup doivent le connaitre pour sa réputation de fêtard. Ici, il l’assume, il ne cherche même pas à s’en défendre. C’est un homme comme tout le monde, même s’il est connu, je pars du principe que du moment qu’il ne manque en rien son travail, cela ne regarde que lui…



Je n’ai pas grand-chose à dire d’autre à part que si vous voulez le découvrir, il vous restera juste à lire ces 287 pages et m’en parler par la suite. Pour moi, ce n’est pas qu’un numéro dans le dos, ce n’est pas qu’un simple footballeur, c’est un grand homme. Merci Sidney Govou.