[…] de même que la recherche psychanalytique ne voit entre la vie mentale du normal et celle du névrosé aucune différence de nature mais seulement une différence quantitative, l’analyse des rêves où l’on voit les complexes refoulés agir de la même façon chez les sujets bien portants et chez les malades montre que les mécanismes comme la symbolique sont parfaitement identiques chez les uns et chez les autres. On peut même dire que les rêves ingénus de gens bien portants contiennent une symbolique beaucoup plus simple, plus claire et plus caractéristique que celle des névropathes.