L’accomplissement d’un désir devrait certainement être une cause de plaisir. Mais pour qui ? Pour celui, naturellement, qui a ce désir. Or, nous savons que le rêveur entretient avec ses désirs des relations tout à fait particulières. Il les repousse, les censure, bref n’en veut rien savoir. Leur réalisation ne peut donc lui procurer de plaisir : bien au contraire. Et l’expérience montre que ce contraire, qui reste encore à expliquer, se manifeste sous la forme de l’angoisse.