Les prairies lisses du désir…
Les prairies lisses du désir fuyaient au loin
Se repoussant l’une l’autre :
Une grande prière monte et se creuse
Une flottaison d’ondes dans les ombres bleues du soir
Une immobilité géante qui ne condescend pas
Un rayon suprême transformant toute chose
Une magique baguette de la réversibilité
Car enfin c’est le printemps :
Arbres en fleurs et promesses de fruits !