La tristesse en mon cœur me coupe comme un vers
Sous forme d’une flaque ô combien saugrenue
Où cohabite avec un écho de l’hiver
La rumeur d’une mer qui amère remue.
À force de stagner la flaque biscornue
Est par la saleté maculée de fils verts
Desquels une espérance infime est contenue
Et tresse la pelote en fiévreux pull-over.
Jetez-y tout un tas de résidus divers,
Des déjections d’essence ou des morceaux de fer :
Le barreau rouille quand l’arc-en-ciel s’insinue ;
Et dans l’opacité toujours plus soutenue,
En s’y réfléchissant, l’impénétrable nue,
Rend cette flaque aussi profonde que l’Enfer