Simon Louvet

Comme Isidore et Simone, j’ai appris à aimer la France, à interroger son histoire et défendre ses valeurs.
L’histoire est importante pour comprendre nos erreurs.
Et ne pas les répéter.

L'extrême droite se nourrit des peurs, qu'elle alimente pour contraindre les autres partis à calquer ses discours, tous les domaines, la réécriture de l'histoire au profit du roman national s'installe ainsi et favorise le révisionniste fasciste.

" -Vous avez eu peur, Monsieur ?
- Bien sûr ! Il faut avoir peur pour rester en vie et il faut rester en vie pour causer. "

Aux disparus qui vivent dans nos mémoires,
Aux vivants qui protègent leurs histoires,
Aux morts qui ne voulaient que voir,
Aux vivants nés de leurs savoirs,
Nos mémoires sont leurs sépultures.

Nous sommes cent camarades qui marchons d’un pas vainqueur au vent des grandes balades …
Coude à coude et cœur à cœur au vent des grandes balades, coude à coude et cœur à cœur !

"Les juifs sont des hommes, les juives sont des femmes. Les étrangers sont des hommes, les étrangères sont des femmes. Tout n'est pas permis contre eux, contre ces hommes, contre ces femmes, contre ces pères et mères de famille. Ils font partie du genre humain. Ils sont mes frères comme tant d'autres. Un chrétien ne peut l'oublier."
Monseigneur Salière. 1942.

Il voulait tout comprendre, comme Marie Curie, qui disait : "Rien dans la vie n'est à craindre, tout doit être compris. "

L'objectif nazi était la destruction totale des juifs d'Europe, chaque document exhumé est une petite victoire contre cette volonté. Des photos, des cartes postales et témoignages sortis de l'oubli. Des preuves de vie , des dossiers qui expliquent la vie autant que l'absurde raison de la mort.

Les derniers témoins directs vont partir, c'est une fatalité. Nous devons récolter le maximum de documents sur les déportés et leurs histoires, nous en avons 45 millions et nous avons environ un tiers des visages des déportés.

"J'ai un mot à vous dire à ceux parmi vous qui pnt combattu dans le maquis juif. Je suis issu d'un milieu de tradition antisémite et je sais que la chute du nazisme ne fera pas disparaître du jour au lendemain l'antisemitisme en France, nous devons rester vigilants. "
Le Général Charles De Gaulle - Mai 1945