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Citation de GURB


Dans toute écriture, ce qui compte c’est la lecture qu’on en fait. Voici la mienne.

Je vois dans ce livre un hymne à la montagne et aux hommes qui rêvent d’en conquérir les plus hauts sommets jusqu’à en perdre la raison.
Comme l’océan, la haute montagne est un lieu mythique, fascinant, de spiritualité où les forces de la nature sont omniprésentes. C’est aussi un endroit sacré où la terre et le ciel se rejoignent. Lieu propice donc, à l’irrationnel dans lequel, dès le titre, Simon Parcot nous fait entrer.
Malgré certains défauts (propos métaphysiques plaqués principalement) j’ai pris plaisir à lire ce roman. Dans ce récit entraînant, poétique parfois, presque d’emblée viennent se mêler à un environnement réaliste des éléments étranges, bizarres, étonnants. Plus le récit avance plus le merveilleux, voire le fantastique prend le pas sur la réalité et les deux protagonistes s’enfoncent dans un monde à la fois réel et onirique, un monde intemporel où passé et présent se rejoignent, où rêves et réalité se confondent, où les hommes et les esprits cohabitent, où les vivants et les morts se rencontrent. Nous y retrouvons la plupart des ingrédients du réalisme magique ou réel merveilleux si caractéristique de la littérature latino-américaine de la seconde moitié du XXéme siècle.
Dans sa quête de l’absolu, existentielle et spirituelle, Gaspar parti à l’assaut de l’inaccessible sommet de cet univers vertical, se dissout dans l’immensité et s’en va rejoindre l’Eternel.
Belle métaphore de l’homme, prêt à braver tous les éléments et se dépasser pour – tel un Don Quichotte montagnard – atteindre l’inaccessible étoile.
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