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Critiques de Simon Revelstroke (5)
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La maison au bord du monde

Cela fait bien longtemps que William Hope Hodgson est sur la liste des auteurs que je veux absolument découvrir. Du coup, lorsqu’à la bibliothèque je suis tombée sur l’adaptation en B.D de son œuvre la plus connue par le grand Richard Corben je me suis empressée de l’emprunter. Le résultat est totalement à la hauteur de mes attentes.



Je ne pourrai pas faire la comparaison avec le roman d’origine, ne l’ayant pas lu, mais quoi qu’il en soit le scénario est très bon. L’intrigue, parfaitement menée, rappelle les écrits de Lovecraft. Ce n’est guère étonnant quand on connait l’admiration que HPL vouait à l’œuvre de Hodgson.

On est donc dans un récit d’ambiance où l’horreur va peu à peu contaminer l’esprit du héros ou notre monde. En effet, la question reste entière. S’agit-il simplement du délire d’un fou ou cette folie n’est-elle pas le reflet de la vérité ?



Ce scénario est parfaitement mis en valeur par le dessin de Corben qui prouve une nouvelle fois qu’il est un maître de l’horreur. Ces créatures porcines sont magnifiquement hideuses. Les illustrations et les cadrages participent pleinement au climat de l’histoire qui monte en un beau crescendo de terreur.



Cette lecture vient confirmer tout le talent de Corben en matière d’épouvante graphique mais vient surtout renforcer mon envie de lire du Hodgson.

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La maison au bord du monde

Variation alambiquée et décadente sur le thème du Horla déjà exploré par Maupassant. Avec peut-être quelques thèmes supplémentaires comme "quand la littérature se regarde le nombril" : un livre trouvé et lu à l'intérieur du livre lui-même. Quand on en arrive à parler de la littérature dans la littérature, c'est qu'on a plus grand chose à raconter. L'inceste , amours frère/soeur dont on peut se demander si elles ne sont pas le résultat du troisième thème : une schizophrénie progressive peut-être liée à la destruction du cerveau par une syphilis galopante...
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La maison au bord du monde

Cette adaptation en comics d'un classique de la littérature fantastique, ne plaira certes pas à tout le monde. Le graphisme très reconnaissable de Corben et les couleurs (assez vilaines, il faut bien le dire) y seront pour beaucoup. Toutefois, les auteurs, parviennent à restituer l'ambiance de délires et de cauchemars de l'œuvre originale. Demie réussite, donc , à mon avis, bien sur.
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La maison au bord du monde

Une paire d'amis faisant du camping en Irlande en 1952 a maille à partir avec des villageois dans un pub. Ils s'enfuient à travers la lande pour aboutir aux ruines d'une demeure dans lesquelles ils trouvent un journal intime qui raconte comment un homme a lutté contre des monstres qui ont pris possession de sa soeur. La lecture révèle l'horreur innommable tapie aux abords du manoir et la descente paranoïaque du propriétaire. Mais l'horreur reprend du service quand les 2 amis sont rattrapés par les villageois meurtriers.



Les comics de Richard Corben sont rares et ils sont précieux. 30 ans après sa période de gloire, il revient travailler pour Marvel et DC (la branche vertigo). "House on the borderland" est un projet de l'année 2000. Il s'agit d'une adaptation d'un roman de William Hope Hodgson intitulé "La maison au bord du monde" et paru en 1908. Les écrits de ce romancier ont également été une forte influence sur Alan Moore qui a utilisé le personnage principal du roman Carnacki : Le chasseur de fantômes pour l'insérer dans l'incarnation de 1910 de la League of Extraordinary Gentlemen (voir le "Dossier noir").



Je n'ai pas lu le roman d'origine qui est portée aux nues par Alan Moore dans l'introduction de ce tome. À l'évidence, Simon Revelstroke a souhaité intégrer des extraits de l'oeuvre originale, ce qui conduit à des pavés de textes plus importants que dans un comics de base. Pour autant, ces monologues intérieurs du personnage principal ne gênent pas le récit, mais le renforce. Cette histoire de monstres du dehors s'apparente à une analyse psychologique des angoisses et terreurs refoulées du héros. La construction du récit reflète cette découverte angoissante et non linéaire du subconscient en avançant par saccades et en faisant douter régulièrement le lecteur de la véracité du récit. Pour moi, ce récit se situe au même niveau que les délires les plus angoissants et les plus paranoïaques des romans d'Howard Philips Lovecraft.



Mais, bien évidemment, ce qui m'a attiré avant tout ce sont les illustrations du maître. Il réalise comme d'habitude les dessins et les encrages, mais il a laissé la responsabilité de la mise en couleurs à un autre, Lee Loughridge. Ce dernier a opté pour des teintes simples, sans dégradés qui rappellent les techniques limitées des années 1970. D'un coté le lecteur a l'impression de se retrouver dans un comics du bon vieux temps, de l'autre il regrette la flamboyance paroxystique des couleurs des sagas de Den.



Richard Corben a recours à son style habituel : quelques éléments curieusement simplistes dans des décors très réalistes. Sa patte est absolument intacte et a gardé toute sa magie : les nuages de fumée tridimensionnels quand les personnages tirent à la pétoire, le mélange à la fois hideux et à la fois cartoon utilisé pour les monstres, les veines saillantes sur les bras, les cases fragmentées pour augmenter l'impact des coups, les feuilles simplifiées de la végétation, l'aspect impénétrable des taillis, les muscles en mouvement sous la peau, etc.



Cette histoire fut pour moi un vrai plaisir de lecture qui se base sur un modèle d'écriture un peu ancien mais toujours aussi dérangeant avec des illustrations d'un créateur qui a une vision personnelle de la réalité. Si seulement un éditeur courageux voulait bien rééditer les aventures de Den...
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Pilgor

Pilgor s'est fait piquer sa femme, Spermula, par Khrapoul le sorcier et spoliateur des terres de notre héros.

Il rencontrera Ytgna qui l'emmènera à la découverte de personnages singuliers, comme la reine ....euh, le roi Zuculluz Agrippa et la reine amazone Mamelona.....



Scénario un peu léger de Simon Revelstroke qui pourra décevoir certain. Pas de surprise à part quelques personnages marrants comme Zuculluz Agrippa...

Mais le dessin reste le véritable atout de cette bd. Un héros, musclé et équipé comme un étalon, et des femmes aux poumons surdimensionnés. On observe facilement la chaleur de la courbe de ces femmes...



A lire et à relire pour les amoureux de Richard Corben.

Une grosse marrade a la sauce Corben...
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