Quant au voisin de lit de Georges, un petit boiteux qui s'est enfui de frousse au moment de l'enterrement, il était fossoyeur de son métier... et assassin de surcroît, un fossoyeur-assassin qui fout le camp devant la mort, quel programme, maintenant n'en parlons plus, ouf ! (p. 360)
Quand on arrive au bagne, si on veut travailler on vous donne un terrain, on est nourri, et on peut gagner de l'argent, mais on aime mieux rester là rapport à la nourriture du bagne, beaucoup n'en ont jamais eu autant, y a rien à dire, c'est la liberté quoi qui manque. Si on entretient leur flemme avec la promiscuité, ce n'est certes pas le moyen de les améliorer ! (p. 208)
Réellement la Guyane a un climat supportable, ce n'est pas une colonie rude comme en Afrique, seule une partie de la population a un mauvais esprit souvent hostile qui transforme ce beau pays en terre d'exil, il faudrait mettre fin à ce courant malsain et qu'il y ait une justice possible qui ne soit ni locale ni politisée ! (p. 381)