Soit dit entre nous, les affaires dont je me suis occupé ces temps derniers, pour le compte de la famille royale de Suède d’abord, puis pour celui du gouvernement français, me laissent dans une situation de fortune suffisante pour que je puisse mener désormais l’existence paisible qui est celle que je préfère. Je pourrais me consacrer entièrement à mes travaux de chimie. Seulement, mon cher Watson, mon esprit ne connaîtrait pas le repos ! Il me serait impossible de rester tranquillement assis dans mon fauteuil et de me dire qu’un Moriarty circule impunément dans les rues de Londres et que personne ne s’intéresse à lui !