La mythologie européenne situait le paradis de la jeunesse éternelle à l'ouest de l'Angleterre, sur l'île légendaire d'Avalon, qui abritait des vergers de pommiers (d'où le fait qu'on l'appelait également "La Pommeraie".
C'est là que Morgane, la plus influente des neuf sœurs fées gardiennes des pommes de l'Autre Monde, conduisit le roi Arthur agonisant.
Les Celtes, pour qui Avalon représentait une terre promise, disaient que ses pommiers étaient perpétuellement chargés de fruits.
Les grandes tablées, les bals masqués et les fêtes de Halloween découlent tous des traditions liées aux célébrations des fées. Lorsqu'on se déguise, on adopte une autre identité qui permet de laisser s'exprimer l'être féerique qui est en nous et que nous tenons habituellement caché.
Il arrive que l'on célèbre les fées à d'autres moments que lors d'un solstice ou d'un équinoxe: c'est le cas de la fête de Beltaine, qui a lieu entre l'équinoxe de printemps et le solstice d'été, et de la fête de Samain, qui se produit après l'équinoxe d'automne et avant le solstice d'hiver. Pour les Celtes et les premiers Gallois, Beltaine annonçait le début de l'été et Samain l'entrée dans l'hiver. C'est pourquoi l'anglais désigne le solstice d'été par le terme Midsummer, car il arrive au milieu d'un été qui commencerait au début du mois de mai. Les fêtes de Beltaine et de Samain marquant le début des saisons, on leur accordait traditionnellement beaucoup d'importance et on les considérait comme des jours de célébrations des fées.
"Alvismal", poème islandais du XIIe siècle, raconte l'histoire d'un nain prénommé Alviss qui explique ce qui motive toutes les créatures : les mortels, tout d'abord, ont besoin de donner un nom à toutes les choses ; les dieux, pour leur part, cherchent à savoir comment ces choses fonctionnent ; les géants se demandent comment ils pourront s'en servir ; quant aux nains et aux elfes, ils préfèrent les appréhender dans des termes plus poétiques, voire pluridimensionnels. Voilà une parfaite introduction à l'idée que les Scandinaves avaient des elfes et des nains.
Dans son livre Merlin l’Enchanteur, Jean Markale décrit comment Merlin reçut ses pouvoirs, à savoir : "Le don de clairvoyance (prophétie), de métamorphose et le pouvoir de se rendre invisible ; le pouvoir d'influer sur les éléments, de comprendre le langage des animaux et de les commander, ainsi que le don de soigner et de ressusciter les morts. Tous ces pouvoirs sont les mêmes que ceux attribués aux druides dans les traditions littéraires irlandaise et galloise."
Une année compte normalement douze pleines lunes, mais il arrive qu'il y en ait une treizième, que la tradition celte désigne sous le nom de "lune d'orge". Les années où il y a treize pleines lunes en comptent deux sur un même mois, qu'on appelle "lune bleue". Il s'agit d'une période où la magie des elfes et des fées est particulièrement forte.
Les anciens Celtes appelaient sabbat les moments de l'année où le Soleil et la Terre se retrouvaient sur un certain alignement, comme lors des solstices et des équinoxes. Pour les druides, il s'agissait de périodes magiques, où les forces divines de la Terre mère étaient particulièrement actives.
Lorsqu'on part à la recherche d’elfes ou de fées, il faut s'assurer de respecter leur habitat car ils n'aiment pas que celui-ci soit dérangé. Il faut donc faire attention à l'endroit où l'on met les pieds, car on peut facilement marcher sur une de leurs maisons. Soyez attentif à ce que vous faites et à ce que vous touchez, vous pourriez les déranger et cela pourrait se retourner contre vous. Surtout, lorsque vous quittez un endroit, veillez à le laisser tel que vous l'avez trouvé.
Dans le folklore et la littérature, les dragons vivent soit dans des cavernes soit sous terre, et ils sont le plus souvent présentés comme des monstres qui terrorisent les populations. Il arrive cependant qu'ils soient là pour nous aider à vaincre nos propres peurs, ce qui illustre parfaitement la dualité de l’élément feu, qui d'un côté détruit et de l'autre régénère, et qui incarne les forces de la renaissance et de notre désir ardant d'aller vers l'avenir.
D'un point de vue mythologique, les fées de la terre sont liées à la déesse mère et à tout ce qui découle d'elle. Elles symbolisent la création, la force, la stabilité, la fertilité, la robustesse ainsi que la productivité. Déméter est la déesse grecque qui représente cette énergie divine. Il faut s'efforcer de lui plaire en lui rendant hommage et en lui témoignant reconnaissance et respect ; lorsqu'elle est satisfaite, le monde entier nous sourit.