AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Polomarco


Vienne, vois-tu, me donnait le diapason du monde. Prononcer le nom de Vienne, c'était faire résonner ce diapason. J'observais toujours en le prononçant l'effet qu'il produisait sur mes interlocuteurs. C'est ainsi que je mettais les gens à l'épreuve. Celui qui n'avait aucune réaction n'était pas mon homme. Car Vienne n'était pas seulement le nom d'une ville. Vienne rendait un son que l'on percevait - et dans ce cas, il vibrait à jamais en nous - ou que l'on ne percevait pas. Cette résonance a été la plus belle de ma vie. J'étais pauvre, mais je n'étais pas seul, parce que j'avais un ami et Vienne était devenue une sorte d'amie. Sous la pluie des tropiques, j'entendais toujours la voix de Vienne. Tout me la rappelait. (chapitre X - page 72).
Commenter  J’apprécie          40





Ont apprécié cette citation (4)voir plus




{* *}