La fausse politique est un chariot tiré par la mule prolétaire, qu’on fait avancer sous la menace d’un bâton et la promesse d’une carotte. Ce chariot avance grâce à deux roues parallèles : la roue du gauchisme, et la roue du conservatisme. La fausse politique est entièrement fondée sur le faux dilemme entre la gauche et le conservatisme bourgeois. Les conservateurs sont à tort désignés comme « la droite » et les gauchistes sont à tort présentés comme anti-bourgeois.
Le monde des idées politiques se divise en trois parties :
– La gauche, qui désigne la pensée politique sinistriste de ceux qui font passer l’égalité avant la liberté.
– La droite, qui désigne la pensée politique dextriste de ceux qui font passer la liberté avant l’égalité.
– Le conservatisme, qui désigne la pensée politique réactionnaire de ceux chez qui l’ordre moral écrase l’égalité et la liberté.
Les conservateurs se présentent en hérauts de l’identité des nations européennes, en gardiens de la civilisation, mais tout leur projet consiste à détruire le cœur de notre identité et la force de notre civilisation : sa capacité à progresser. Ils prétendent nous sauver mais tout ce qu’ils sont capable de faire, c’est nous tuer en nous noyant dans le formol.
L’histoire de la lutte des classes a toujours été celle d’une lutte des races. La bourgeoisie s’est auto-racialisée et elle a racisé le peuple qu’elle domine. La bourgeoisie a développé un sentiment de caste si fort qu’elle s’est mise hors européanité : elle s’est délibérément séparée du peuple, spirituellement et matériellement.
Le capitalisme punit le système d’exclusion des prolétaires et ne laisse à terme survivre qu’un capitalisme qui voit le pauvre comme un consommateur. Sans en faire un but d’aucune manière, le capitalisme pousse mécaniquement à l’amélioration de la condition des plus pauvres.
Le sens authentique du mot race en français est à la fois souple, intuitif et précis : la race, c’est le sang, c’est la famille, c’est un groupe de personnes unies par des liens charnels depuis des générations.
Pas de liberté sans laïcité ni de féminisme sans blasphème.