Leur attachement n'avait rien de fragile ; en leur compagnie, on ne se sentait pas de trop, on n'était pas tenté de les laisser seuls pour préserver leur union. Il émanait d'eux un calme qui me rappelait l'époque où je venais de rencontrer Thomas, cinq ans plus tôt. Le sentiment de partager quelque chose d'inexplicable, l'étonnement devant l'existence de l'autre, le plaisir de constater qu'avec lui tout devenait facile : j'étais emportée par un tourbillon, mais j'avais trouvé la paix.