AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.42/5 (sur 64 notes)

Nationalité : Danemark
Né(e) à : Bovrup, Sønderjylland , le 16/08/1962
Biographie :

Solvej Balle est une écrivaine danoise.

De 1979 à 1990, elle voyage et vit en France, en Australie, aux États-Unis et au Canada. Elle a étudié la littérature et la philosophie à l'Université de Copenhague et, de 1987 à 1989, elle a suivi des études de l'écriture et création littéraire à l'école de Poul Borum. De 1994 à 1997, elle a également dirigé le magazine littéraire "Den Blå Port" avec l'écrivaine Christina Hesselholdt. Depuis 2008, elle vit à Marstal sur l’île de Ærø, d'où elle dirige sa maison d'édition Pelagraf, qui publie ses livres depuis 2013.

Elle a publié son premier livre, "Lyrefugl, en 1986. Elle disparaît ensuite de la vie littéraire pendant une vingtaine d’années afin de travailler à une série en sept tomes, "Le volume du temps" ("Om udregning af rumfang"). Dès la publication du premier épisode, cette série devient culte parmi les libraires, les critiques et les lecteurs danois.

Solvej Balle a reçu le très prestigieux Grand prix de littérature du Conseil nordique en 2022 pour les trois premiers tomes de sa septologie "Le volume du temps" (Pelagraf, 2020).

+ Voir plus
Source : Wikipédia
Ajouter des informations
Bibliographie de Solvej Balle   (2)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

« Le Volume du temps, 1 » de Solvej Balle lu par Grétel Delattre I Livre audio


Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
C'est ainsi que commençaient mes journées : par une aurore indécise. Par une lumière grise, des pépiements d'oiseaux, un bruit de pluie. Par le frottement des draps contre la peau, un léger souffle de vent dans les arbres, un bruissement matinal. Dans mes souvenirs, c'est un monde sans profondeur de champ. Non pas comme dans un rêve ; il s'agit plutôt d'une oblitération partielle de la conscience. On est réveillé, on perçoit le monde alentour, on voit, on est tout ouïe. On est une sorte de sentinelle, on observe, mais on ne saisit que son environnement immédiat. Le reste est relégué à l'arrière-plan. Comme si la journée se présentait toute nue, sans apprêt, sans qualités. C'est le matin. Le matin dans son plus simple appareil.
Commenter  J’apprécie          110
C'est facile de faire passer les journées. il suffit de rester immobile. En réalité, je ne fais rien passer du tout. Elles s'en vont toutes seule. Il me suffit d'écrire un chiffre dans mon cahier chaque matin
Commenter  J’apprécie          20
Leur attachement n'avait rien de fragile ; en leur compagnie, on ne se sentait pas de trop, on n'était pas tenté de les laisser seuls pour préserver leur union. Il émanait d'eux un calme qui me rappelait l'époque où je venais de rencontrer Thomas, cinq ans plus tôt. Le sentiment de partager quelque chose d'inexplicable, l'étonnement devant l'existence de l'autre, le plaisir de constater qu'avec lui tout devenait facile : j'étais emportée par un tourbillon, mais j'avais trouvé la paix.
Commenter  J’apprécie          116
Et voilà que le fantôme qui pisse descend l'escalier.
Commenter  J’apprécie          60
Peut-être mes phrases sont-elles simplement des appels à un centre de secours où personne ne répond. Des messages à quelqu'un qui ne me rappelle jamais.
Commenter  J’apprécie          40
Je me rappelle soudain les sons de l'été. Le grincement de l'escalier. On ne l'entend pas quand l'air est humide ; tout l'hiver il reste muet, mais en été il résonne de nouveau. C'est le bois qui se dessèche ; il faut marcher doucement, surtout au petit matin ou en pleine nuit, lorsque les gens dorment, que le silence règne et que le grincement risquerait de tout envahir. Sauf si on gravit délicatement une marche après l'autre. Le bruit dit que nous sommes en été et que l'escalier est là depuis longtemps ; des générations de pieds l'ont monté et descendu. Mais à la fin de l'été, en septembre ou en octobre, il redevient muet. L'humidité pénètre le bois et l'automne arrive, avec ses tempêtes et ses escaliers silencieux.
Commenter  J’apprécie          20
L'impensable est en nous de manière permanente. Nous sommes des êtres improbables surgis d'une nébulosité de coïncidences. Nos connaissances auraient du nous préparer à affronter l'invraisemblable mais ce n'est manifestement pas le cas.
Commenter  J’apprécie          80
Que faire pour sortir du 18 novembre ? Comment y suis-je entrée ? En me trompant de porte ? En ouvrant celle des répétitions ? Je n'en sais rien. Je cherche la sortie...
Commenter  J’apprécie          80
J'ai découvert quelque chose d'inquiétant. En réalité, je n'ai rien découvert de nouveau, j'ai juste compri à quel point c'est inquiétant. Il y a des fantômes et des monstres. Le fantôme c'est Tomas. Le monstre c'est moi.
Commenter  J’apprécie          60
L'impensable est en nous de manière permanente. Nous sommes des êtres improbables, surgis d'une nébulosité de coïncidences.
Commenter  J’apprécie          40

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Solvej Balle (68)Voir plus

Quiz Voir plus

Quel est le bon titre des livres de Roald Dahl ?

James et la ... pêche ?

Fabuleuse
Grosse

10 questions
176 lecteurs ont répondu
Thème : Roald DahlCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..