J’aime les beaux livres. Ceux que les anglophones appellent les coffee table books, à cause de leur format et parce qu’il est si agréable de ne pas les ranger pour pouvoir les ouvrir quand bon nous semble. C’est le cas de Maisons d’artistes que j’ai emprunté à la bibliothèque et laissé en évidence le temps de savourer un à un chacun des quatorze chapitres consacrés à des maisons où ont vécu un ou plusieurs artistes.
Je connaissais celle de Monet pour l’avoir visitée; celle de James Ensor parce que j’ai eu l’occasion de me cogner le nez à sa porte pendant qu’elle était en réfection alors que j’étais allée à Ostende spécialement pour en faire le tour; celle de Magritte par un documentaire. Des autres, rien. C’est donc avec bonheur que j’ai fait le tour de Bloomsbury, fief de Vanessa Bell et de ceux qui ont gravité autour d’elle, comme Duncan Grant. Avec plaisir que j’ai découvert les motifs créés par William Morris pour sa propre maison comme pour les commercialiser. Avec curiosité que j’ai fait le tour de l’univers pragois d’Alfons Mucha et des quelques autres mis en lumière par des textes soignés et bien documentés de Gérard-Georges Lemaire et des photos exceptionnelles prises par une pléiade de photographes.
J’aime les beaux livres. Je ne pouvais qu’aimer Maisons d’artistes. C’est un livre de toute beauté.
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