L’argent était le nerf de la guerre. S’il possédait un volant dans l’une des meilleures écuries du circuit, c’était en grande partie grâce à la commandite de Saint-Pierre. En contrepartie, il lui fallait assister à tous les événements que ce dernier jugeait importants, comme un souper avec des inconnus pour faire mousser son nom ou une présence lors d’une soirée particulière comme celle-ci. De quoi exaspérer le plus endurci d’entre eux. Se prostituer faisait partie de la game pour garder un volant. Il s’y pliait donc, même si c’était à reculons. Tout ce qui comptait, c’était qu’il puisse conduire une voiture et devenir champion de F1, et rien ni personne ne viendrait se mettre en travers de sa route.