Dès qu'elle mit un pied sur la passerelle, les yeux cernés d'un dégradé de violets, la profileuse sentit l'air chaud s'insinuer jusqu'à la racine des cheveux. La caresse de l'Afrique sur sa nuque. Il était à peine 7 heures du matin.
Juste à cet instant, elle aurait aimé avoir les cheveux longs pour les abandonner au tendre jeu du vent.