Elle avala péniblement un peu de salive, constata que ses muscles œsophagiens fonctionnaient et chercha à tâtons le pied de sa lampe de chevet. Il lui suffisait de l’effleurer pour que l’ampoule éclairât la pièce. Son regard croisa celui, ahuri, de Bismarck, son compagnon de solitude, un chat de la race des sphynx, à la peau totalement glabre. Lové sous la couette, il aurait volontiers prolongé sa nuit.