L'écoute et la perméabilité du gouvernement démocrate au changement ont très probablement accentué la radicalité des manifestants.
Le sentiment de frustration causé par l'amélioration imparfaite des conditions de vie explique le regain d'activisme ethnique, qu'il s'agisse de groupes aspirant par le conflit à la mobilité ou d'autres groupes menacés dans leurs privilèges et intérêts acquis.
Toutes ces violences éclatées et protéiformes ont pour critère commun de se dérouler sur des espaces restreints, d'être nourries et parfois exacerbées par l'urbanisation et par la concentration - voire la ségrégation subie - de populations en difficulté.
On décèle de surcroît dans les fondations d'esprit libéral, une volonté croissante d'accorder aux groupes et aux idées dissidentes, reconnaissance et assistance de crainte que les manifestations de rue ne s'aggravent.
L'ethnicité peut devenir une arme radicale d'autoprotection, façonnée ici et maintenant, définie et redéfinie lorsqu'une friction d'intérêts contestés se produit au cours d'interactions sociales.
Changer structurellement une administration en procédant à sa décentralisation ne suffit pas é régler les véritables problèmes systémiques de l'école qui sont des problèmes de société.
Le caractère national des problèmes mis en lumière par les émeutes est souligné par la nature des réponses que la classe politique leur a apportées.
La logique sociale du "consentement" est apportée par les "dominés" à ce qui peut leur apparaître le plus souvent comme de l'ordre "inévitable".
L'écart est ce qui explique le mieux le mal vivre de certains quartiers à la périphérie de zones de classes moyennes.
Un sentiment d'injustice ponctuel est plus susceptible de déclencher une émeute, que la faim, la misère ou la mort.